Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole - Nabil A. HATEM

Merci Amnesty International

La lecture de l'article sur votre dernier rapport dans L'Orient-Le Jour du mardi 2 février 2016 nous a ouvert les yeux sur beaucoup de contre-vérités.
Merci de nous avoir appris que notre pays, le Liban, outre les malheurs qu'il essuie à la suite des conflits régionaux et outre l'effondrement économique auquel il doit faire face sans malheureusement beaucoup de recours, affiche un manquement flagrant à ses devoirs et à ses responsabilités à l'égard de nos frères et surtout de nos sœurs syriens, et n'est pas en mesure de leur offrir le lait et le miel qui font sa réputation depuis les temps bibliques !
Merci Amnesty International de nous avoir taxés de violeurs et de marchands de chair humaine... Merci de nous avoir rappelé que nous sommes de la race de ceux qui exploitent les près de 2 millions de réfugiés dont, soit dit en passant, la majorité sont des réfugiés économiques et non des réfugiés politiques.
Merci aussi Amnesty International de nous avoir enfin dévoilé que nos forces de l'ordre et notre gendarmerie sont des dons Juans en manque de petites amies et que les femmes syriennes sont une aubaine tombée du ciel pour meubler leurs week-ends solitaires.
Mais aussi, serait-ce trop vous demander de porter un regard un tant soit peu intéressé du côté des Libanais qui sont tragiquement touchés par cette invasion de migrants qui raflent toutes les opportunités et toutes les ressources que les Libanais peinent désormais à trouver... ? Serait-ce trop vous demander aussi de regarder du côté des jeunes dons Juans libanais qui sont obligés d'émigrer dans des pays pas toujours faciles à vivre pour pouvoir trouver un emploi et gagner leur vie durement, loin de leur pays eux-aussi, alors qu'au Liban ils n'avaient même pas de quoi entretenir dignement une petite amie ? Il est vrai que les « mauvais éléments » existent dans toutes les sociétés du monde. Au Liban comme partout ailleurs. Personne ne saurait se cacher derrière son petit doigt, et des dérapages ont certainement lieu. Mais cela n'a jamais été une raison – ni nécessaire ni suffisante – pour généraliser.
Il est tout de même honteux pour une organisation internationale, qui se doit de se respecter et de se faire respecter, de recourir à la recherche de l'épingle dans une botte de foin pour ensuite généraliser en parlant de buisson d'épineux...
Si une organisation de votre envergure n'a toujours pas appris que l'objectivité était le moyen le plus digne de se faire entendre, alors taisez-vous et épargnez-nous vos rapports licencieux et insidieux.
Je suis donc un Libanais outré d'avoir lu le dernier rapport de Amnesty International sur la situation des réfugiés syriens au Liban.

La lecture de l'article sur votre dernier rapport dans L'Orient-Le Jour du mardi 2 février 2016 nous a ouvert les yeux sur beaucoup de contre-vérités.Merci de nous avoir appris que notre pays, le Liban, outre les malheurs qu'il essuie à la suite des conflits régionaux et outre l'effondrement économique auquel il doit faire face sans malheureusement beaucoup de recours, affiche un manquement...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut