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Brexit: Tusk (UE) évoque un processus "fragile", va s'entretenir avec des dirigeants européens

Le président du Conseil européen Donald Tusk a annulé tous ses engagements dans les jours à venir pour s'entretenir avec plusieurs dirigeants européens de sa proposition visant à éviter une sortie du Royaume-Uni de l'UE, un processus politique encore "très fragile", a-t-il indiqué mercredi.

"Je suis confiant qu'il s'agit d'une proposition équilibrée et solide et j'espère la finaliser la semaine prochaine au Conseil européen", prévu les 18 et 19 février à Bruxelles, a déclaré M. Tusk devant le comité des régions du Parlement européen.
"Cependant, il ne faut pas se cacher qu'il s'agit d'un processus politique très fragile. C'est pourquoi j'ai décidé d'annuler toutes mes obligations pour tenir un certain nombre de rencontres avec des dirigeants européens et le Parlement européen pour aider à trouver un accord", a-t-il ajouté.

L'ex-Premier ministre polonais a précisé que le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel feraient partie de ses interlocuteurs.
Il doit également rencontrer les Premiers ministres grec et belge, Alexis Tsipras et Charles Michel, ainsi que le président roumain Dacian Ciolos et le chef du gouvernement tchèque Bohuslav Sobotka, qui préside actuellement le "groupe de Visegrad" (Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie).

Ces quatre pays d'Europe centrale ont réagi avec inquiétude à la demande du Premier ministre britannique David Cameron de limiter les prestations sociales pour les travailleurs européens employés en Grande-Bretagne.
Sa tournée doit le conduire la semaine prochaine à Paris, Berlin, Prague et Bucarest. La date de sa visite à Athènes n'est pas encore fixée.
"Le but de mes consultations est d'obtenir un large soutien politique en faveur de ma proposition", a expliqué M. Tusk.

Ce dernier avait dévoilé la semaine denrière son projet d'accord pour faire en sorte que le Royaume-Uni reste dans l'Union, mettant sur la table un "mécanisme de sauvegarde" pour que Londres puisse couper les aides sociales aux migrants intra-européens, comme elle le réclame, et des garanties que la City ne pâtira pas d'un renforcement de l'euro.

Le Premier ministre français Manuel Valls a toutefois rappelé mercredi les conditions de la France aux demandes de David Cameron, s'élevant contre tout "chantage" de Londres en vue du sommet des 18 et 19 février à Bruxelles.
M. Valls a notamment défendu le fait que la zone euro puisse continuer à s'intégrer davantage et jugé que le principe de libre circulation dans l'UE était un "principe fondamental qui ne saurait être remis en cause".

Le président du Conseil européen Donald Tusk a annulé tous ses engagements dans les jours à venir pour s'entretenir avec plusieurs dirigeants européens de sa proposition visant à éviter une sortie du Royaume-Uni de l'UE, un processus politique encore "très fragile", a-t-il indiqué mercredi."Je suis confiant qu'il s'agit d'une proposition équilibrée et solide et j'espère la finaliser...