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Iran: la mise à l'écart du petit-fils de Khomeiny confirmée

Hassan Khomeiny, le petit-fils proche des réformateurs de l'ayatollah Khomeini, fondateur de la République islamique d'Iran, a annoncé mercredi avoir perdu son appel contre une décision de l'écarter d'une élection cruciale prévue le 26 février.

"Sur la base des informations reçues (...), la candidature de Seyed Hassan Khomeiny à l'Assemblée des experts a une nouvelle fois été rejetée par le Conseil des gardiens" de la Constitution, est-il écrit sur son compte Telegram, service de messagerie instantanée.

La décision de l'écarter des candidats à l'élection de l'Assemblée des experts - une institution composée de religieux chargés de nommer, surveiller et éventuellement démettre le guide suprême - avait été prise une première fois en janvier par le Conseil des gardiens de la Constitution qui a la haute main sur les élections en Iran.

Cette instance dominée par les conservateurs avait estimé ne pas avoir pu "vérifier les compétences" religieuses de Hassan Khomeiny, nécessaires pour siéger à l'Assemblée des experts. Sans illusion, le petit-fils de l'imam Khomeiny, âgé de 43 ans, avait annoncé le 29 janvier qu'il ferait appel de cette décision de l'écarter de l'élection.

"Je ne crois pas que l'appel puisse ouvrir de nouvelles portes" et si les membres du Conseil des gardiens (de la Constitution) "n'ont pu établir mes qualifications au travers des témoignages de grands ayatollahs, de mes conférences et de mes écrits, il est peu probable qu'il le fassent à l'avenir", avait-il alors estimé.

Hassan Khomeiny n'a pas de position politique officielle, étant juste chargé de gérer le mausolée de l'imam Khomeiny dans le sud de Téhéran. Il est aussi considéré comme le chef de la famille depuis le décès des fils de l'imam qui fonda la République islamique en 1979 et reste une référence importante dans la vie politique iranienne.

Ses partisans estiment que Hassan Khomeiny a le rang religieux lui permettant d'interpréter l'islam en se basant sur sa propre connaissance théologique. Ces derniers mois, les responsables et médias réformateurs ont largement fait campagne pour sa candidature. Il est très populaire au sein de l'électorat modéré mais régulièrement critiqué par les ultraconservateurs.

Hassan Khomeiny, le petit-fils proche des réformateurs de l'ayatollah Khomeini, fondateur de la République islamique d'Iran, a annoncé mercredi avoir perdu son appel contre une décision de l'écarter d'une élection cruciale prévue le 26 février.
"Sur la base des informations reçues (...), la candidature de Seyed Hassan Khomeiny à l'Assemblée des experts a une nouvelle fois été...