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Le gouvernement palestinien se dit prêt à s'effacer

Le gouvernement palestinien s'est dit prêt mardi à s'effacer devant un nouveau gouvernement d'union nationale, que les mouvements rivaux du Fateh et du Hamas ont assuré vouloir former lors d'une rencontre à Doha pour remettre sur les rails leur réconciliation.

Dans un communiqué, le gouvernement citant le Premier ministre Rami Hamdallah affirme être "prêt à présenter sa démission pour soutenir la formation d'un gouvernement d'unité nationale et à fournir tous les efforts pour parvenir à une réconciliation effective". Ce gouvernement est le vestige du cabinet de personnalités indépendantes que le Fateh et le Hamas s'étaient entendus pour créer en 2014 quand les deux formations avaient annoncé leur réconciliation.

Mais cette entente a vite été enterrée, et le Fateh laïque et modéré du président Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas sont à couteaux tirés depuis des mois. Le gouvernement n'est opérationnel qu'en Cisjordanie occupée alors que le Hamas continue à diriger sans partage la bande de Gaza, territoire coupé géographiquement de la Cisjordanie par Israël.

Ce n'est pas la première fois que le gouvernement se dit prêt à démissionner. Cette nouvelle déclaration d'intention intervient au lendemain de deux jours de discussions au Qatar entre le Fateh et le Hamas lors desquelles les frères ennemis ont convenu d'un mécanisme pour mettre en application la réconciliation.

Le Hamas s'est dit "prêt à former un gouvernement d'union sans conditions préalables" et a plaidé pour "un nouveau gouvernement afin de résoudre les problèmes actuels", a déclaré un porte-parole du mouvement islamiste, Sami Abou Zouhri.

Hamas et Fateh se renvoient les accusations quant à la persistance des divisions. Le Hamas accuse le Fateh de refuser de payer les fonctionnaires qu'il a embauchés depuis sa prise de pouvoir (environ 50.000 personnes) à Gaza en 2007. Le Fateh accuse le Hamas de maintenir un gouvernement concurrent et de refuser de lui céder la gestion des frontières de la bande de Gaza.

L'envoyé spécial de l'Onu au Proche-Orient, Nickolay Mladenov, a salué la rencontre de Doha, affirmant "soutenir tout effort vers une réconciliation sincère". "La formation d'un gouvernement d'unité nationale respectant le programme de l'OLP et la tenue d'élections attendues de longue date est un élément important" pour une éventuelle réconciliation, a-t-il ajouté.

Le dernier scrutin remonte à dix ans. La communauté internationale exprime régulièrement la nécessité d'une réconciliation pour relancer les efforts aujourd'hui paralysés de règlement du conflit israélo-palestinien.

Le gouvernement palestinien s'est dit prêt mardi à s'effacer devant un nouveau gouvernement d'union nationale, que les mouvements rivaux du Fateh et du Hamas ont assuré vouloir former lors d'une rencontre à Doha pour remettre sur les rails leur réconciliation.
Dans un communiqué, le gouvernement citant le Premier ministre Rami Hamdallah affirme être "prêt à présenter sa démission pour...