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À La Une - Justice

Trois Libanais, accusés de liens avec le Hezbollah, jugés aux Emirats

23 personnes soupçonnées d'appartenir à el-Qaëda vont également comparaître.

La Cour de sûreté de l'Etat à Abou Dhabi a commencé, le 9 février 2016, à juger trois personnes accusées de liens avec le Hezbollah. Photo tirée du réseau social Twitter.

La Cour de sûreté de l'Etat à Abou Dhabi a commencé à juger trois personnes accusées de liens avec le Hezbollah et 23 autres soupçonnées d'appartenir au réseau jihadiste sunnite el-Qaëda, a rapporté mardi la presse locale.

Trois Libanais, poursuivis pour avoir "formé un groupe lié au Hezbollah", ont comparu devant ce tribunal lundi, selon le quotidien Emarat al-Yom. Le quotidien Al-Ittihad a précisé qu'un des trois prévenus a la nationalité canadienne et qu'un représentant du consulat de son pays a assisté à l'audience.
Les trois accusés ont plaidé non coupables et l'examen de l'affaire a été reporté au 15 février.

En mars dernier, le gouvernement libanais avait indiqué que 70 Libanais, en majorité des chiites, étaient menacés d'expulsion des Emirats arabes unis. En 2009, des dizaines de chiites libanais, vivant aux Emirats depuis de longues années, avaient été expulsés pour liens présumés avec le Hezbollah, soutenu par l'Iran, rival des monarchies sunnites du Golfe.

 

(Lire aussi : Le Koweït condamne à mort deux chiites pour espionnage au profit du Hezbollah)

 

Dans une autre affaire, la même juridiction a ouvert, lundi également, le procès de 23 personnes, en majorité des Yéménites, accusées de liens avec el-Qaëda, selon la presse.
Deux des accusés sont en fuite et le procès a été reporté au 7 mars.

Les Emirats ont durci les sanctions qui peuvent aller jusqu'à la peine de mort pour les crimes et les délits commis par les personnes accusées d'appartenance à des groupes religieux extrémistes. Le pays a également renforcé les mesures de sécurité depuis la vague de protestations liée au "Printemps arabe".

En juillet, une femme émiratie avait été exécutée après avoir été condamnée à mort pour le meurtre en 2014, dans un centre commercial d'Abou Dhabi, d'une Américaine, dans une attaque qualifiée de jihadiste par la justice.

Le presse internationale n'est pas autorisée à assister aux procès de la Cour de sûreté de l'Etat d'Abou Dhabi.

 

 

 

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Trois Libanais, poursuivis pour avoir "formé un groupe lié au Hezbollah", ont comparu devant ce tribunal lundi, selon le quotidien Emarat al-Yom. Le quotidien...

commentaires (2)

"Liens avec ce héZébbb", dans quel but ? D'armes, de drogues ou de Captagon ?

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

17 h 05, le 09 février 2016

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Commentaires (2)

  • "Liens avec ce héZébbb", dans quel but ? D'armes, de drogues ou de Captagon ?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    17 h 05, le 09 février 2016

  • Hilarant ! comme peuvent être ce genre d'intoxication quand on perd la guerre au Yémen. Petit oiseau de mauvaise augure.

    FRIK-A-FRAK

    10 h 35, le 09 février 2016

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