Jones : Les États-Unis figurent parmi les plus importants donateurs au Liban

L'ambassadeur des États-Unis, Richard Jones, s'est entretenu hier au Grand Sérail avec le Premier ministre, Tammam Salam. La conférence des donateurs de Londres et l'aide américaine au Liban étaient au cœur de la réunion.
À l'issue de l'entretien, M. Jones a indiqué que « Washington attend impatiemment de travailler avec le gouvernement libanais afin de réaliser de nombreux buts adoptés dans les résolutions de la conférence de Londres. Lors de cette conférence, les États-Unis ont proposé une somme supplémentaire au Liban s'élevant à 133 millions de dollars ». « Nous verserons également plus de 290 millions de dollars au Liban et à la Jordanie pour financer des projets se rapportant à l'éducation », a-t-il poursuivi.
M. Jones a rappelé que « les États-Unis figurent parmi les plus importants donateurs au Liban ». « Ils ont versé plus d'un milliard de dollars en aide humanitaire depuis 2012, a-t-il indiqué. Les fonds supplémentaires qui seront octroyés au Liban aideront notamment les communautés hôtes et le secteur de l'éducation. Il faut également garder en tête que Washington accorde son aide et son soutien à l'armée libanaise. Sur le plan militaire, le Liban est le 6e pays le plus important à recevoir des aides des États-Unis. Les fonds américains versés dans ce cadre, depuis 2005, s'élèvent à plus d'un milliard 400 millions de dollars », a-t-il poursuivi.
M. Jones s'est aussi réuni hier avec les ministres de l'Intérieur et des Finances, respectivement Nouhad Machnouk et Ali Hassan Khalil.

Délégation de Ersal
Le Premier ministre s'est également entretenu avec une délégation de Ersal présidée par le vice-président du conseil municipal de la localité Ahmad Flity et accompagnée du député Jamal Jarrah.
La réunion s'est tenue en présence du président du Haut Comité de secours, le général Mohammad Kheir.
Prenant la parole à l'issue de l'entretien, M. Jarrah a mis l'accent sur les déboires quotidiens des habitants de Ersal qui est encerclée du côté libanais par le Hezbollah. « Les habitants de la localité se voient donc dans l'impossibilité de partir travailler hors de Ersal pour éviter les pressions du Hezbollah », a-t-il dit.