Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole - Père Nabil MOUANNÈS

Les saints Maron d’Orient et d’Occident

Il existe dans l'histoire de l'Église deux saints Maron. Le plus connu est le père fondateur de l'Église maronite, il naquit autour de l'an 410 et on le fête le 9 février. Le deuxième fut martyr à Rome en 99. Il est fêté le 15 avril.
 Saint Maroun, comme son prénom se prononce en syriaque, a choisi de vivre en moine-prêtre sur le mont Nabo en Syrie. De l'autre saint Maron, on sait que ses persécuteurs lui ont fait porter une énorme pierre, pour le faire périr écrasé. Cela se passa à Rome, capitale du monde à l'époque, et centre de l'Empire romain occidental.
Maroun vécut en plein air, résistant aux aléas des saisons. Il transforma un temple païen en église. Il prêcha l'Évangile à tous ceux qui venaient le consulter pour leur salut, leur santé et la sérénité dans leur vie. Il avait une « philosophie » propre, comme le précise Théodoret de Cyr, le narrateur de sa vie. Elle professait une sagesse puissante, irréversible, qui guérit les corps et les âmes et offre à chacun la bonne direction et le sens profond de son existence. La sienne confinait à la folie, mais la « folie » de l'Évangile. À sa mort, les fidèles de son entourage se querellèrent pour s'approprier sa dépouille mortelle.
L'autre Maron porta son fardeau sur les épaules, comme s'il s'agissait d'une paille. Une force surnaturelle l'aida à le porter joyeusement. À cette vue, beaucoup se convertirent. Le miracle était éclatant. Mais en fin de compte, à deux pas de là, il fut « décollé » et mourut en martyr accompli. 

Pourquoi ce regard rétrospectif ? Je suis, tel le pape François, un plongeur qui a un seul poumon, dans les profondeurs du désarroi de notre monde. Saint Maroun et saint Maron marchent à la surface d'un lac agité, celui de nos existences dont les sphères de discernement sont paralysées. Dans tous les cas, une évidence philosophique s'impose : Connais-toi toi-même !

 Pour sauver le monde, la pensée critique est à court d'arguments. Elle s'est transformée en une réflexion qui vide le monde de son sens. Mais « la nature a horreur du vide ». Par-delà toute critique analytique ou démystifiante, le monde, pour être sauvé, a besoin des deux saints Maron : celui de l'Occident et celui de l'Orient. Créons des ponts entre les hommes, les cultures, les civilisations ! Face à ceux qui construisent des murs, créons des ponts aériens. Accepter l'autre n'est pas seulement nécessaire ; c'est essentiel. Comme il y a une seule terre, il y a un seul ciel.
Quand donc Caïn s'arrêtera-t-il de tuer son frère ? Changeons de vision et de logique. Aujourd'hui l'Église de saint Maroun s'est étendue au monde. Elle s'est installée en France et en Europe. Autour de son évêque Maroun Nasser Gemayel, un bouquet de prêtres au nombre des apôtres de Jésus. J'en fais partie. C'est la rencontre de deux logiques, de deux âmes, de deux frères. Il y a de l'espoir au-delà du choc. Saint Maroun a rejoint l'Occident, après des siècles et des siècles.

 Auquel des saints se vouer ? L'économie mondiale est en crise. Le feu d'une troisième guerre mondiale est allumé. Le déclic des naufrages est déclenché. Pour toutes ces raisons, en homme de foi et de prière, j'ose proposer la sainteté de saint Maroun. La Bonne Nouvelle nous dit qu'une foi grande comme un grain de moutarde peut faire bouger les montagnes. Je l'ai lu dans le livre de Jacques Veissid. Je vous le cite : « Quand on est perdu en mer sur un radeau, on demande à saint Maron de nous diriger vers un îlot où l'on pourra se réfugier... » Bonne nouvelle pour les maronites du Liban, du Moyen-Orient et du monde entier. Votre mission est double, répandre la grâce et l'espérance.
« Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »

Père Nabil MOUANNÈS

Il existe dans l'histoire de l'Église deux saints Maron. Le plus connu est le père fondateur de l'Église maronite, il naquit autour de l'an 410 et on le fête le 9 février. Le deuxième fut martyr à Rome en 99. Il est fêté le 15 avril.
 Saint Maroun, comme son prénom se prononce en syriaque, a choisi de vivre en moine-prêtre sur le mont Nabo en Syrie. De l'autre saint Maron, on sait...

commentaires (4)

Quel que soit "l'éponyme" sous lequel ce Maro(u)n apparait, le v’là qu'il annonce que cette "pensée critique" ne l'a pas yet trucidé. Et expose les raisons du salut, dans le fait que la nature ne l'a pas à elle adapté. Il la dépasse en effet, et c'est wâïïï ses bas coups ne peuvent le toucher. Celle-ci n’est qu’1 petite exécutrice qui, "si elle était pendu haut ; à la lanterne ; on ne saurait la retrouver." ! Voilà "l'humour" Maro(u)n ! Son ennemie, il la pose à ses côtés pour donner du relief à sa propre perfection. Cette "pensée" a 1 hache. Lui, Maro(u)n, ne tient que la férule qui châtie les impertinents. Le géant se contente donc d'affronter en pédagogue cette "pensée", au lieu d'écraser la téméraire. Il la réprimande pour son insolence et ses défauts d'adolescence ! Mais si sa schlague siffle dans les tympans de cette pupille, et si 1 parole corsée risque d'annuler l’effet, faut pas oublier qu'1 preux ne saurait enseigner comme des pédants "d'école maronitique" ordinaires, et que la nature revient par la fenêtre sitôt par la porte chassée. Et que si ces propos d'1 "pensée" peuvent écœurer par leur "réflexion vide de sens", ceux d'1 Colosse comme Maro(u)n majestueusement résonnent comme la Nature et ses cors ! Va-t-on mesurer le langage de "notre héros", à l'aune bornée du langage d'une "pensée" ? On n’ira pas croire, en sus, qu’1 curé retombe dans le poissard, lorsqu'il qualifie l’héros préféré de sa paroisse, "l’autre" Maron, de fort comme un Samson !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

08 h 47, le 09 février 2016

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • Quel que soit "l'éponyme" sous lequel ce Maro(u)n apparait, le v’là qu'il annonce que cette "pensée critique" ne l'a pas yet trucidé. Et expose les raisons du salut, dans le fait que la nature ne l'a pas à elle adapté. Il la dépasse en effet, et c'est wâïïï ses bas coups ne peuvent le toucher. Celle-ci n’est qu’1 petite exécutrice qui, "si elle était pendu haut ; à la lanterne ; on ne saurait la retrouver." ! Voilà "l'humour" Maro(u)n ! Son ennemie, il la pose à ses côtés pour donner du relief à sa propre perfection. Cette "pensée" a 1 hache. Lui, Maro(u)n, ne tient que la férule qui châtie les impertinents. Le géant se contente donc d'affronter en pédagogue cette "pensée", au lieu d'écraser la téméraire. Il la réprimande pour son insolence et ses défauts d'adolescence ! Mais si sa schlague siffle dans les tympans de cette pupille, et si 1 parole corsée risque d'annuler l’effet, faut pas oublier qu'1 preux ne saurait enseigner comme des pédants "d'école maronitique" ordinaires, et que la nature revient par la fenêtre sitôt par la porte chassée. Et que si ces propos d'1 "pensée" peuvent écœurer par leur "réflexion vide de sens", ceux d'1 Colosse comme Maro(u)n majestueusement résonnent comme la Nature et ses cors ! Va-t-on mesurer le langage de "notre héros", à l'aune bornée du langage d'une "pensée" ? On n’ira pas croire, en sus, qu’1 curé retombe dans le poissard, lorsqu'il qualifie l’héros préféré de sa paroisse, "l’autre" Maron, de fort comme un Samson !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 47, le 09 février 2016

  • "Aujourd'hui l'Église de saint Maroun s'est installée en France et en Europe. Autour de son évêque Maroun Nasser Gemayel, un bouquet de prêtres au nombre des apôtres de Jésus." ! Nasser Gemayel ? Un "Chéhabiste" ? !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    07 h 37, le 09 février 2016

  • Maroun vécut en plein air(!), résistant aux aléas des saisons. Il transforma un temple païen(!) en église. Sa "philosophie?" confinait à la folie(!), mais la "folie".... de l'Évangile : Ouf ! Et à sa mort, ses "fidèles" se querellèrent pour s'approprier sa dépouille mortelle ! Ah bon ! Leurs querelles actuelles ne datent donc pas d'hier ! Yâ harâââm !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    07 h 29, le 09 février 2016

  • Il y a des sujets beaucoup plus vitaux en ce moment que ce sujet-là, "mon pèèère" ! Pleaaase !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    07 h 20, le 09 février 2016

Retour en haut