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Santé - Épidémie

Zoom sur un virus qui sème la terreur : Zika...

Au Liban, aucun cas d'infection n'a été signalé à ce jour. L'infection par le virus est associée à la microcéphalie et au syndrome de Guillain-Barré, mais cela n'a pas encore été prouvé scientifiquement.

Le virus Zika ne présente de danger que pour la femme enceinte, chez qui il est associé à un risque de microcéphalie. Pilar Olivares/Reuters

Depuis quelques semaines, le virus Zika fait couler beaucoup d'encre. La panique qu'il suscite est montée d'un cran, après que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété « une urgence de santé publique de portée mondiale », mais aussi à la suite de la confirmation faite par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) aux États-Unis concernant un cas de transmission par voie sexuelle au Texas.
Le virus, qui se propage à grande vitesse, sévit désormais dans vingt-six pays du continent américain. Rien qu'au Brésil, pays le plus touché par l'épidémie, plus de 1,5 millions de personnes sont contaminées. Des cas importés ont par ailleurs été signalés en Europe, notamment en Espagne et en France. Selon l'OMS, d'ici à la fin de l'année en cours, quatre millions de personnes pourraient être infectées par le virus Zika.

Au Liban, aucun cas de contamination par le virus n'a été enregistré à ce jour, selon le ministère de la Santé. La précaution est toutefois de mise, d'autant que le moustique vecteur du virus, Aedes albopictus communément appelé le moustique tigre, existe au Liban. « De nombreux Libanais voyagent fréquemment et se rendent dans les pays à endémicité notoire pour le virus Zika, en l'occurrence l'Amérique du Sud », explique à L'Orient-Le Jour le Dr Jacques Mokhbat, spécialiste en maladies infectieuses. « Il est donc théoriquement possible qu'ils ramènent le virus, dont la période d'incubation varie de quelques jours à une semaine, poursuit-il. Au cours de cette période, le virus peut être transmis d'un individu infecté à un autre sain. »

Mais qu'est-ce que le virus Zika ? « C'est un virus qui a été identifié pour la première fois dans la forêt ougandaise Zika, d'où il tient son nom, en 1947, chez les singes, répond le Dr Mokhbat. Il a été décrit chez l'homme la première fois en 1954, au Nigeria. »
Dans 80 % des cas, l'infection par le virus Zika passe inaperçue. Lorsqu'elle se manifeste, elle se traduit par un syndrome pseudo-grippal, c'est-à-dire par une fièvre, des maux de tête, des courbatures, souvent accompagnés d'éruptions cutanées. L'infection peut aussi se manifester par une conjonctivite ou encore par un œdème des mains ou des pieds. « Cet état dure quelques jours et guérit généralement sans entraîner des séquelles pour l'homme, note le Dr Mokhbat. Jusqu'à une période récente, le virus Zika ne suscitait une inquiétude que pour les virologues. »

(Lire aussi : Cas de transmission de Zika par voie sexuelle: quelles conséquences ?)

 

Lutter contre les moustiques
Tout a changé en 2014, « lorsqu'une augmentation des cas de microcéphalie a été constatée au Brésil », souligne le spécialiste. La microcéphalie est une malformation congénitale caractérisée par une petite taille du crâne, entraînant un retard psychomoteur et mental. « En menant les investigations nécessaires, les virologues au Brésil ont fait une association entre la microcéphalie et le syndrome pseudo-grippal dû au Zika, précise le Dr Mokhbat. Un système de surveillance a alors été mis en place. Les spécialistes ont remarqué que le mode de pathologie se répétait. Il y a quelques mois, on parlait d'une centaine de cas de microcéphalie. Aujourd'hui, on en est à 4 000. Il est possible que les cas n'aient pas augmenté, mais que le système de surveillance mis en place ait permis de les détecter. Il est à noter que cette association entre le virus et la microcéphalie n'a pas encore été prouvée scientifiquement. »

Le virus Zika est également associé au syndrome de Guillain-Barré, une pathologie neurologique qui attaque les nerfs périphériques et entraîne une paralysie. Cela aussi doit être scientifiquement prouvé.
« Le virus Zika ne présente de danger que pour la femme enceinte puisqu'il est associé à un risque encore non quantifiable de microcéphalie, insiste encore le Dr Mokhbat. C'est la raison pour laquelle d'ailleurs l'OMS a décrété cette urgence de santé publique de portée mondiale. Cela permet de mettre en place un système mondial de détection et de dépistage, comme de publier des recommandations pour les précautions à prendre. Certains pays ont déjà émis des décisions interdisant aux femmes enceintes de se rendre dans les pays endémiques ou même de reporter leur grossesse. L'OMS ne s'est pas encore prononcée dans ce cadre. Elle n'a pas non plus appelé à une restriction des voyages. »

À ce jour, il n'existe pas de traitement ni de vaccin contre le virus Zika. En ce qui concerne la prévention, elle consiste à éliminer les endroits propices à la multiplication des moustiques, c'est-à-dire les eaux stagnantes où le moustique pondra ses œufs. Parmi ces endroits notamment les eaux des déchets, les vieux pneus jetés un peu partout dans la nature et qui emmagasinent l'eau. « Les insecticides permettent de tuer les moustiques adultes et non les larves, insiste le Dr Mokhbat. Il est donc conseillé de mettre des produits spéciaux dans les points d'eau pour tuer les larves. Il est à noter que la lutte contre le moustique n'élimine pas uniquement le risque du virus Zika, mais aussi celui d'autres maladies transmises par les moustiques comme le paludisme, la leishmaniose et le virus du Nil occidental (West Nile Fever). Cela est d'autant plus important qu'au Liban, on a signalé très rarement des cas autochtones de paludisme. »
Et le Dr Mokhbat de conclure : « Il faut absolument trouver une solution viable à cette crise de déchets, car ces milliers de tonnes de poubelles qui s'amoncellent dans les rues vont amplifier la présence de moustiques et augmenter par conséquent le risque de transmission de maladies par ces insectes. »

 

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Depuis quelques semaines, le virus Zika fait couler beaucoup d'encre. La panique qu'il suscite est montée d'un cran, après que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété « une urgence de santé publique de portée mondiale », mais aussi à la suite de la confirmation faite par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) aux États-Unis concernant un cas de transmission...

commentaires (2)

YIA ZIKA 7AJETNA HAL 7ALE LIMRITTE... OUM OU FREKA !

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 38, le 09 février 2016

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Commentaires (2)

  • YIA ZIKA 7AJETNA HAL 7ALE LIMRITTE... OUM OU FREKA !

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 38, le 09 février 2016

  • Zoom sur un virus qui sème la terreur : Zika CE VIRUS QUI SEME LA TERREUR A ETE INOCULEE AUX FEMMES ENCEINTES DE L'AMARIQUE LATINE PAR DES HOMMES DE MAIN/MEDECINS A LA SOLDE DES AMERICAINS PAR LE BIAIS DE CAMPAGNES DE VACCINATION OBLIGATOIRES CONTRE LA DIPHTERIE ET AUTRES PATHOLOGIES QUI POURRAIENT FRAPPER LES NOUVEAUS NEES,CES COCKTAILS DE VACCINS "PREVENTIFS" CONTENANT ENTRE AUTRES VIRUS ATTENUEES LE VIRUS BIEN VIRULENT DU ZIKA EN QUESTION. MEME SCENARIO POUR LE VIRUS DU SIDA INOCULEE MASSIVEMENET A PARTIR DEA ANNEES 1985 AUX AFRICAINS PAR LE BIAIS DE VACCINS PREVENTIFS CENSEES LES "IMMUNISER" CONTRE CERTAINES PATHOLOGIES.COMME QUOI TOUS LES MOYENS SONT BONS POUR SE DEBARRASER DES POPULATIONS DES PAYS SOUS DEVELOPPEES PARALLELEMENT AUX GENOCIDES ET AUTRES FAMINES ORGANISEES.

    Henrik Yowakim

    15 h 28, le 09 février 2016

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