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Lifestyle - Pendant ce temps, ailleurs...

La Berlinale braque ses projecteurs sur la crise des migrants en Europe

Le festival berlinois du cinéma, dont le tapis rouge fourmillera de stars, débute jeudi et se clôture le 20 février.

« Le thème principal (…) c’est le droit au bonheur, le droit à un logement (…), le droit de choisir sa vie », résume Dieter Kosslick, le président de la Berlinale. Odd Andersen/AFP

Les stars hollywoodiennes Colin Firth, Emma Thompson et Kirsten Dunst, ou encore le cinéaste français André Téchiné, auront les honneurs de la Berlinale, qui donnera en outre un coup de projecteur sur la crise des réfugiés.
Le festival berlinois du cinéma, dont le jury est présidé par l'actrice américaine Meryl Streep, débute jeudi avec, hors compétition, le nouveau film des frères Coen, Ave César !, réunissant George Clooney, Channing Tatum et Tilda Swinton. La compétition officielle (18 films en lice) débutera le lendemain et se clôturera le 20 février, lorsque le jury de sept personnalités (dont l'acteur britannique Clive Owen, la photographe française Brigitte Lacombe et le comédien allemand Lars Eidinger) décernera l'Ours d'or.
La littérature sera à l'honneur : l'un des films les plus attendus est l'adaptation du best-seller Seul dans Berlin, de l'écrivain allemand Hans Fallada, troisième long-métrage de Vincent Pérez. L'acteur et réalisateur suisse a mis Emma Thompson et Brendan Gleeson dans la peau du couple Quangel, qui se lance dans la résistance au nazisme après la mort au front de leur fils unique. Quant à Genius, il marque les débuts au cinéma du metteur en scène de théâtre britannique Michael Grandage, qui s'intéresse à Max Perkins (Colin Firth), l'éditeur de Hemingway (Dominic West), F. Scott Fitzgerald (Guy Pearce) et Thomas Wolfe (Jude Law) ;
Nicole Kidman complète ce casting de haut vol.
Côté français, on retrouve le réalisateur André Téchiné (72 ans), qui vient à Berlin avec Quand on a 17 ans et Sandrine Kiberlain. Gérard Depardieu sera là, mais hors compétition, dans Saint-Amour, un road movie viticole dans lequel Benoît Poelvoorde incarne son fils. En outre, première depuis 20 ans, la Berlinale a sélectionné un film en arabe se déroulant dans le monde arabe. Hédi, du cinéaste tunisien Mohammad ben Attia, raconte une histoire d'amour avec la révolution de 2011 en toile de fond.
« Le thème principal de cette année, c'est le droit au bonheur, le droit à un logement, à l'amour, le droit de choisir sa vie », résume Dieter Kosslick, le président du festival, qui reste ainsi fidèle à sa réputation de festival engagé. Il n'est donc guère surprenant que la Berlinale porte son attention à la crise des réfugiés. D'autant que l'Allemagne a accueilli en 2015 plus d'un million de demandeurs d'asile. Pour le documentaire en compétition Fuocoammare (Fire at Sea), le réalisateur Gianfranco Rosi a passé sept mois sur l'île italienne de Lampedusa, racontant l'histoire de la communauté locale en première ligne face à l'afflux migratoire. Plus d'une douzaine de films dans les sections parallèles se penchent aussi sur ceux qui fuient la guerre, l'oppression et la misère.
L'attention portée aux grandes problématiques contemporaines est d'ailleurs une marque de fabrique du festival, né en pleine guerre froide. « Depuis 1951, la Berlinale a contribué à promouvoir la paix entre les peuples, et cette année ne fait pas exception. Nous avons besoin de nous confronter à la réalité autour de nous et pas seulement de rigoler sur le tapis rouge », rappelle M. Kosslick. Ainsi, la Berlinale organisera des initiatives pour les réfugiés : collectes de dons, invitations aux projections ou stages avec l'équipe du festival.

(Source : AFP)

Les stars hollywoodiennes Colin Firth, Emma Thompson et Kirsten Dunst, ou encore le cinéaste français André Téchiné, auront les honneurs de la Berlinale, qui donnera en outre un coup de projecteur sur la crise des réfugiés.Le festival berlinois du cinéma, dont le jury est présidé par l'actrice américaine Meryl Streep, débute jeudi avec, hors compétition, le nouveau film des frères...

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