L'histoire d'un Israélien entré illégalement au Liban et rapatrié le lendemain

La radio de l'armée israélienne a rapporté dimanche l'histoire rocambolesque d'un Israélien, souffrant de problèmes psychologiques, qui a illégalement traversé la frontière avec le Liban, avant d'y être arrêté puis rapatrié le lendemain, rapporte le site israélien d'informations The Times of Israel.

Oleg Gammerman, 55 ans, résidant à Jérusalem, a été porté disparu mercredi dernier par son épouse Ruhama. Il a été repéré le lendemain, franchissant les barbelés à la frontière nord d'Israël. Après être illégalement entré sur le territoire libanais, il a été arrêté par l'armée libanaise.

Les autorités israéliennes ont immédiatement pris contact avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et d'autres intermédiaires pour assurer son rapatriement. Citant des sources officielles israéliennes de sécurité, la radio de l'armée israélienne a expliqué qu'en réalité, il était aux mains du Hezbollah qui a décidé de relâcher M. Gammerman et de le livrer aux autorités israéliennes car il lui est "tombé dessus" et il souffrait de sérieux problèmes psychologiques.

"Il ne va pas bien en ce moment", confirmait dimanche son épouse Ruhama sur le site israélien d'information Walla. "Je ne sais pas pourquoi il a fait cela. C'est quelqu'un de gentil et de sensible qui a subi de nombreux chocs dans sa vie", a-t-elle poursuivi. Ruhama a remercié les autorités israéliennes et libanaises pour le retour de son mari.

Attitude "humaine"
Les sources officielles israéliennes ont salué "le comportement du Liban dans cette affaire, a souligné la radio militaire. Et par le Liban, ils parlent du Hezbollah". Une source officielle, citée par Walla, a même salué l'attitude "humaine" du Liban. "C'était la chose à faire dans cette situation dans laquelle un homme innocent qui souffre de problèmes de santé mentale décide de traverser la frontière", a tempéré une autre source officielle citée également par Walla.

Le 29 janvier dernier, la Finul avait récupéré un vautour, capturé au Liban quelques jours par des villageois de Bint Jbeil, dans le Liban-sud, parce que soupçonné d'espionnage pour Israël.

Le Liban et Israël sont toujours techniquement en état de guerre et les forces de la Finul qui surveillent la frontière emploient près de 10.000 Casques bleus d'une dizaine de pays.

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