Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

Un Palestinien tué après avoir pris pour cible une jeep militaire

Le journaliste Mohammad al-Qiq décide de poursuivre sa grève de la faim.

Hier, en Cisjordanie occupée. Abbas Momani/AFP

Un Palestinien a été tué hier et un autre arrêté par des soldats israéliens après avoir jeté un cocktail Molotov sur une jeep militaire aux abords de la localité de Halhoul, dans le sud de la Cisjordanie occupée, a indiqué l'armée israélienne.
Ce décès, qui porte à 165 le nombre de Palestiniens tués par les forces israéliennes en quatre mois dans une vague de violences qui a également coûté la vie à 26 Israéliens, un Américain et un Érythréen, intervient sur fond de mobilisation à travers les territoires palestiniens pour la traditionnelle journée de manifestation du vendredi. Face à « une menace immédiate », les soldats ont tiré sur les deux Palestiniens, a expliqué une porte-parole de l'armée à l'AFP. Le ministère palestinien de la Santé a identifié le Palestinien abattu comme Haitham al-Baou, 17 ans.
Ailleurs en Cisjordanie, des heurts ont éclaté à l'occasion d'un nouveau « vendredi de la colère ». Près de Ramallah, une centaine de jeunes ont jeté des pierres en direction de soldats israéliens qui ont répondu par des tirs, après avoir tiré des grenades lacrymogènes et des balles caoutchoutées. Plusieurs manifestants ont été blessés par balles dans le nord de la Cisjordanie, ont indiqué des sources médicales et des militants sur place. Des heurts ont également éclaté entre soldats israéliens et manifestants palestiniens le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël. Selon le ministère palestinien de la Santé, huit manifestants ont été blessés par balles lors de ces heurts, dont un enfant de 13 ans, dans un état critique après avoir reçu une balle dans le ventre.

« Déterminé »
Parallèlement, le journaliste palestinien Mohammad al-Qiq a décidé de poursuivre sa grève de la faim bien que la justice israélienne ait suspendu sa détention sans inculpation ni procès, a affirmé hier son avocat. Selon le Comité international de la Croix-Rouge et des médecins, le journaliste, âgé de 33 ans, se trouve en danger de mort après 73 jours sans s'être alimenté. M. Qiq a indiqué être « déterminé à poursuivre la grève jusqu'à la liberté », dans une note écrite sur le cahier qu'il utilise pour communiquer faute de pouvoir parler, a rapporté l'avocat, Me Jawad Boulos. La Cour suprême israélienne, à laquelle les médecins ont affirmé que M. Qiq faisait face à un « fort danger de mort soudaine », a suspendu jeudi l'ordre de détention administrative pris contre le Palestinien, ce régime extrajudiciaire controversé qui permet la détention sans inculpation ni procès pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.
Ses proches peuvent désormais lui rendre visite, mais il n'a toujours pas le droit de quitter sans autorisation l'hôpital d'Afoula (nord d'Israël) et la Cour suprême a rejeté la demande que lui soient retirées les menottes qui le retiennent toujours à son lit d'hôpital. M. Qiq « n'est plus en incarcéré au regard de la loi. Il ne peut toutefois pas sortir de l'hôpital sans une autorisation israélienne », a expliqué Me Jawad Boulos. « Il poursuit donc sa grève de la faim ». Le commissariat de l'Onu en charge des droits de l'homme s'est dit « très inquiet » notamment après que les médecins ont fait état de possibles « dommages irréversibles » quant à la santé du journaliste.

(Source : AFP)

Un Palestinien a été tué hier et un autre arrêté par des soldats israéliens après avoir jeté un cocktail Molotov sur une jeep militaire aux abords de la localité de Halhoul, dans le sud de la Cisjordanie occupée, a indiqué l'armée israélienne.Ce décès, qui porte à 165 le nombre de Palestiniens tués par les forces israéliennes en quatre mois dans une vague de violences qui a...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut