Rechercher
Rechercher

Cinema- - Focus

« Bonjour Beyrouth »

« Que reste-t-il de nos amours? Que reste-t-il de ces beaux jours ? Une photo, vieille photo de ma jeunesse... »
Le Metropolis Empire Sofil présente du 7 au 17 février un film documentaire qui évoque ce passé enfoui dans un coin de notre mémoire collective et nationale. Réalisé par Georges Salibi et sur fond de musique de la chanteuse Jahida Wehbé, le documentaire parle des anciennes demeures libanaises en péril, se concentrant d'une part sur toutes ces maisons qui ont été détruites dans la capitale, faisant place à des buildings grattant le ciel, de celles qui sont en danger et enfin de celles qui subsistent, résistent. Comme le palais Sursock, la maison jaune à Sodeco, et d'autres encore.
Le documentaire de 73 minutes est étayé par les témoignages de figures politiques ou autres, notamment Walid Joumblatt, Michel Eddé, Raya Daouk, Bahige Tabbara et Raymond Araïji. On pourrait voir dans quelques scènes le célèbre acteur Abdallah Homsi, connu sous le nom de Assaad, et même revenir en arrière et s'imaginer dans l'ancienne place des Martyrs. Un film certes teinté de nostalgie, mais qui pose les grandes questions culturelles et sociales de la nation. Où va-t-on ? Quel est le plan futur pour la ville de Beyrouth ? Pourrait-on effacer le passé et reconstruire une ville en faisant table rase de son patrimoine culturel ? Où va l'identité d'une ville. Autant de questions soulevées dans ce documentaire au doux parfum de passé.

Fiche technique
Réalisation : Georges Salibi
Musique : Jahida Wehbé
Assistant réalisateur : Élias Bou Saba
D.O.P : Jihad Zihri.
En langue arabe, sous-titré en français et en anglais.

« Que reste-t-il de nos amours? Que reste-t-il de ces beaux jours ? Une photo, vieille photo de ma jeunesse... »Le Metropolis Empire Sofil présente du 7 au 17 février un film documentaire qui évoque ce passé enfoui dans un coin de notre mémoire collective et nationale. Réalisé par Georges Salibi et sur fond de musique de la chanteuse Jahida Wehbé, le documentaire parle des anciennes...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut