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Liban - Témoignages

L'un s'est battu avec les FL, l'autre dans les rangs de l'armée : ils commentent l’accord de Meerab

L'un salue une page tournée avec l'accord de Meerab, l'autre fait part de son amertume et son opposition au rapprochement entre Samir Geagea et Michel Aoun. Tous deux se confient à L'Orient-Le Jour.

Des miliciens FL stationnés à Dora, le 5 mars 1990, prennent une pause cigarette. Photo d'archives

En février 1990, la « guerre d'élimination » éclate entre l'armée libanaise, dirigée par le général Michel Aoun, également à la tête d'un gouvernement de militaires transitoire à l'époque, et le chef des Forces libanaises, Samir Geagea. Ce conflit sanglant, dans lequel des centaines de personnes, civils, militaires et miliciens, ont péri, est l'un des épisodes les plus violents de la guerre civile libanaise.
Vingt-six ans plus tard, les ennemis jurés décident d'enterrer la hache de guerre. Le 18 janvier 2016, Michel Aoun est accueilli à Meerab par le chef des FL, son épouse et les cadres du parti comme un ami de longue date. Lors de cette réunion cordiale, Samir Geagea annonce solennellement son soutien à la candidature du général Aoun à la présidence de la République, avant de couper, avec son ancien ennemi, un grand gâteau aux couleurs du Liban.
Des partisans, observateurs et citoyens se félicitent de ce rapprochement qu'ils jugent historique et qui, selon eux, ne peut que bénéficier aux chrétiens longtemps divisés. D'autres dénoncent une mise en scène et se montrent sceptiques quant à la pérennité de cet accord.
Mais qu'en est-il de ceux qui ont combattu, dans l'un ou l'autre camp ? Un ex-officier de l'armée libanaise et un ex-haut gradé des Forces libanaises racontent à L'Orient-Le Jour comment ils ont vécu le rapprochement entre Samir Geagea et Michel Aoun, à l'aune de leur vécu pendant la guerre.

 

« Des jeunes sont morts, d'un revers de la main on balaie leur mémoire »


Tony*, 51 ans, a passé près de la moitié de sa vie au service des FL, dirigées par Samir Geagea. Pendant la guerre, il a combattu les soldats fidèles à Michel Aoun. Parmi eux se trouvait son frère, ex-officier de l'armée. Terrible situation vécue par de nombreuses familles libanaises. Pourtant, aujourd'hui, la réconciliation et le pardon sont impossibles pour Tony : « Aller de l'avant est une trahison à l'encontre de ceux qui ont sacrifié leur vie en défendant une cause. »
Cet homme originaire de Hadeth, en banlieue de Beyrouth, n'a que 15 ans lorsqu'il rejoint les Kataëb, avant que les FL ne deviennent une entité armée à part. À la demande de son père, il passe avec son frère le concours de l'École militaire en 1983. Tous deux réussissent, mais Tony choisit son camp : il rejoint les FL en 1986. Son frère, lui, deviendra officier au sein de l'institution militaire.
« Lorsque le conflit entre Geagea et Aoun a éclaté, j'étais impatient de me battre, raconte-t-il. J'étais presque content de pouvoir en découdre avec Aoun. »


Devenu haut gradé de la milice chrétienne en 1990, Tony dirige quelques centaines d'hommes. « J'étais sur tous les fronts, se souvient-il. J'ai été touché à la jambe durant ce conflit. Mais cela ne m'a pas empêché de poursuivre le combat. » Rien au monde n'aurait pu ébranler ses convictions. « En 1989, j'ai acheté un appartement neuf à Dbayeh dans un complexe construit par les FL. Lorsque l'armée libanaise s'en est emparée en février 1990, j'ai ordonné à mes hommes de le bombarder, dit-il d'une voix impassible. J'ai personnellement supervisé la destruction de ma propre maison. Mais ça ne m'a rien fait. Je faisais mon devoir, le reste m'importait peu. »


Le combat fratricide met aussi en danger ses parents. « La maison familiale à Hadeth se trouvait au bas du palais présidentiel où résidait Michel Aoun à l'époque. Je n'ai pas hésité à ordonner le bombardement de la région, en sachant qu'il y avait de fortes chances qu'un obus tombe sur la maison familiale. Heureusement, cela n'est pas arrivé. En tout cas, mes parents étaient de mon côté, ils étaient de fervents partisans des FL » , explique-t-il.
Le fait que son frère se trouve dans le camp adverse importait peu à Tony. « La cause passait avant tout, affirme-t-il d'un ton catégorique. Bien sûr c'était dur de savoir que son frère était avec l'ennemi. J'avais aussi beaucoup d'amis d'enfance qui combattaient dans les rangs de l'armée. Lorsque je parvenais à parler à ma mère, elle me disait : "Je t'en prie, évite de bombarder les zones dans lesquelles ton frère peut se trouver". »
Le frère de Tony a pris sa retraite au grade de lieutenant-colonel. Il est aujourd'hui ingénieur. « Nous sommes toujours en contact, mais nous évitons d'aborder le sujet de la guerre de 1990 »,
raconte l'ancien milicien. Sollicité par L'Orient-Le Jour, le frère n'a, lui, pas souhaité s'exprimer.

 

« Geagea n'est aujourd'hui qu'un politicien comme les autres »
En 2005, le chef des FL retrouve la liberté après onze ans d'incarcération. Mais Tony affirme que le parti lui a interdit de le rencontrer. « Nous nous attendions à ce que l'on nous appelle aux premiers rangs du parti en temps de paix. Mais nous avons été relégués au dixième rang. »


Désormais, Tony ne se fait pas d'illusions : « Pour moi, Samir Geagea n'est aujourd'hui qu'un politicien comme les autres. Il n'est plus le chef qui nous inspirait. Mais Dieu merci, je n'ai jamais été tenté de rejoindre le camp aouniste. Mon âme est toujours avec les Forces libanaises en tant qu'institution. »
Le 18 janvier 2016, c'est la femme de Tony qui lui annonce la rencontre Geagea-Aoun. « J'ai tout de suite sorti le livre des martyrs des FL et je me suis mis à pleurer, dit-il d'une voix étouffée. Il y avait des jeunes de 17 et 18 ans que j'ai personnellement entraînés. Ils ont perdu la vie durant ce conflit et c'est d'un revers de la main qu'on balaie leur mémoire. »


Admettant que cette nouvelle étape est très difficile à vivre pour lui, Tony explique : « Je ne peux pas croire que ce rapprochement puisse être dans l'intérêt des chrétiens. Michel Aoun a gâché notre avenir. Je ne lui pardonne pas. Je ne lui pardonnerai jamais. Ceux qui ont combattu avec nous et qui parviennent à lui pardonner sont probablement des saints. » Pour Tony, « les jeunes d'aujourd'hui qui affirment être affiliés aux FL ne connaissent rien à l'esprit de cette institution. Ils ne défendent pas une cause, et cela est malheureux. Ma génération a été sacrifiée : les FL ne nous acceptent plus, nous sommes devenus un fardeau. »
Mais s'il est contre le rapprochement entre Michel Aoun et Samir Geagea, il sait que « malheureusement » il ne peut rien y changer. « Beaucoup d'amis me reprochent de ne pas avoir tourné la page du passé, mais cela m'est impossible. J'aurai pu tuer mon frère durant la guerre, et Aoun et Geagea trinquent aujourd'hui ensemble... »


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« Nous ferions mieux de tourner cette page »


Georges*, 74 ans, est officier à la retraite. Il a servi sous le commandement du général Aoun durant « la guerre d'élimination ». Aujourd'hui, il accueille à bras ouverts le rapprochement entre les anciens rivaux maronites. Pour Georges, tourner la page est indispensable, et le rapprochement entre MM. Geagea et Aoun n'a que des avantages.
« Au début des affrontements, j'étais assigné à la caserne de Badaro, ensuite j'ai été muté à celle de Kfarchima. Ces régions ont toutes deux été touchées par les combats et j'étais chargé de défendre nos positions », se souvient-il. Si cet ex-officier originaire du Akkar, au Liban-Nord, n'a personnellement pas été blessé durant les combats, il a toutefois été endeuillé par la perte d'un parent. « Un jour, des miliciens FL ont attaqué la maison d'une connaissance au sein des Forces de sécurité intérieure. Plusieurs de ses gardes du corps ont été abattus. L'un d'eux était un proche, il venait du même village que moi » , raconte-t-il.
Pour Georges, « ce conflit entre Aoun et Geagea n'était malheureusement qu'un nouvel épisode de violences ». « Inutile de chercher à blâmer l'un ou l'autre des dirigeants ou d'essayer de savoir qui a déclenché les affrontements », estime-t-il. Ce qui ne l'empêche pas de défendre son camp : « Il faut dire qu'il s'agissait d'un combat entre la légalité et son contraire. Le général Aoun représentait à l'époque la légitimité étatique à laquelle les miliciens s'en sont pris. »

 

Une guerre « totalement inutile »
Quoi qu'il en soit, l'ex-officier de la brigade logistique déplore ces affrontements fratricides. « Les jeunes d'un même village, d'une même région, d'une même communauté et d'un même pays se sont affrontés. J'avais des amis qui combattaient dans les rangs des FL. Tout le monde se connaît dans ce petit pays. Mais cela ne m'a pas empêché de rester en contact avec eux. Heureusement que je n'ai pas eu à les affronter directement sur le terrain. »
Georges déplore une guerre « totalement inutile ». « Ces jeunes qui se sont sacrifiés pour rien savaient-ils pour quelle cause ils combattaient ?
Les soldats et les Forces de sécurité accomplissaient leur devoir, et la mort fait partie de leur métier. Mais ces jeunes miliciens, pourquoi se sont-ils sacrifiés ? Ils étaient convaincus à tort que l'armée voulait les éliminer », se désole-t-il.

 

Un barrage de l'armée libanaise au niveau de Nahr el-Kalb, en banlieue-nord de Beyrouth, le 28 février 1990.
Photo d'archives


Le 18 janvier 2016, Georges suit devant sa télévision la rencontre entre Michel Aoun et Samir Geagea à Meerab. « Scotché à mon écran, j'étais sans aucun doute très content de voir cette scène, même soulagé. Les affrontements entre eux n'auraient jamais dû avoir lieu. »
À ceux qui mettent en doute le sérieux du rapprochement entre les deux leaders maronites, l'ex-officier demande : « Comment peuvent-ils juger les intentions de Michel Aoun et Samir Geagea ? Il faudra du temps pour voir s'ils sont sincères. »
Georges persiste et signe : « Nous ferions mieux de tourner cette page. Nous ne pouvons pas vivre dans le passé. Nous avons surmonté les massacres entre chrétiens et druzes, pourquoi ne pouvons-nous pas surmonter les combats interchrétiens ? »
Et l'ancien militaire, qui estime que « le rapprochement profite à tous », de conclure : « Chaque Libanais devrait revisiter la guerre civile, comme un film, afin d'en tirer les leçons. »

 

*Les noms des personnes interrogées ont été changés à leur demande.

 

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commentaires (15)

il y a un encore plus d'actualite portant justement sur le vide constitutionel !! "Jamhourya la ta3rif l5awf" svp publier c'est exactement ce qui se passe auj !!

Bery tus

19 h 54, le 03 février 2016

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Commentaires (15)

  • il y a un encore plus d'actualite portant justement sur le vide constitutionel !! "Jamhourya la ta3rif l5awf" svp publier c'est exactement ce qui se passe auj !!

    Bery tus

    19 h 54, le 03 février 2016

  • je vous invite a regarder une video de bachir Gemayel il décrivait back than ce qui se passe auj meme !! "Bachir Gemayel - Pheonix du Liban !! tres instructif

    Bery tus

    19 h 05, le 03 février 2016

  • On sait que cette guerre larvée entre chréti(e)ns ne pourra cesser, tant qu’ils vivront des existences aussi déséquilibrées. Tant que différeront aussi radicalement leurs appréciations des valeurs. Et tant que les haines qui les séparent seront alimentées par des pensées aussi intenses. Mais on ose espérer que cette "nation?" ; auparavant + ou moins civilisée…. par des Français, à laquelle fut confiée à 1 certaine époque la mission de donner l’exemple à ce "croissant fertilisé", qu'on sait absorbée par les propres intérêts de ces différends chréti(e)ns et qui a eu 1 certaine suprématie "cultuelle!" ; saurait vider ses conflits autrement que par 1 autre guerre a-civilisée. Les Sains chrétiens, eux, devraient avoir acquis un sentiment suffisant de ce qui les unit et assez de tolérance pour ce qui les sépare, pour ne pas confondre même ces chréti(e)ns avec l'ennemi ! Apparemment il n'en est rien. Cette guerre civile fut cruelle, impitoyable et acharnée. Elle ne tint compte d'aucune des limitations auxquelles on s'astreint entre gens enfin + ou moins évolués et qui forment ce que l'on appelle la Civilisation. Elle avait renversé tout ce qu'elle a trouvé sur son chemin et cela dans 1 rage aveugle, comme si après elle il ne devait + y avoir d'avenir entre ces chréti(e)ns ! Elle a laissé des rancunes telles, qui rendront impossible la reconstitution de liens entre eux. Les chrétiens Sains méprisent tant à présent ces chréti(e)ns, qu’ils se détournent avec horreur d'eux.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    12 h 56, le 03 février 2016

  • Assez de haine, de divisions. Il est temps de tourner la page de la discorde. Seule l'union fait la force. Chrétiens du Liban, unissez-vous. Votre existence et votre avenir sont en péril.

    Dounia Mansour Abdelnour

    11 h 47, le 03 février 2016

  • Deux frères de Hadeth-Beyrouth qui se sont battus, l'un pour le larron Samir Geagea et l'autre pour le matamore Mochel Aoun... Heureusement, ils s'en sont sortis vivants pour regarder maintenant les deux ennemis-amis exécuter devant leurs yeux une danse macabre devant les tombes de leurs camarades morts pour rien.

    Un Libanais

    10 h 53, le 03 février 2016

  • Que de miliciens ont ete traumatises a vie par la guerre du Liban! Ils ont combattu pour une cause. Ils ont cru en leurs leaders qu'ils ont places sur un piedestal. Mais un jour vient ou leurs leaders tournent la page avec leurs ennemis d'hier. Ces miliciens, comme Tony, ne peuvent pas comprendre et pardonner car ils se sont investis corps et ame pour leur "cause". Ils y ont cru. Mais il faut qu'ils s'ent sortent, qu'ils vivent leur vie et qu'ils oublient le passé. La vie est belle. La guerre est finie.

    Michele Aoun

    10 h 42, le 03 février 2016

  • Pauvre Tony, que de haine et de vengeance qu'il traine depuis tant d'années et qui le démange encore… alors que 26 ans sont déjà largement écoulés… Enterrez la hache de guerre et allez vers l’avant. Ce n’est pas avec cette mentalité de guerrier qu’on construit une nation. Oui il faut oublier cette page sombre de notre histoire. Oui il faut oublier parce qu’elle n’aurait jamais dû exister. Oui il faut oublier ce passé pour mieux avancer et surtout pour la survie de notre pays. Aujourd’hui, il y a tellement d'autres enjeux existentiels à affronter qu'il est bien plus raisonnable d'être uni. J’espère seulement que Tony n’a pas inculqué cette haine à ses enfants.

    Nadine Naccache

    10 h 36, le 03 février 2016

  • L'attitude des FL pendant la guerre est tout aussi kafkaienne que celle du hezbollah maintenant. Je ne comprendrais jamais ce qu'ils ont essaye de faire en s'attanquant a l'armee et au general aoun qui representait a l'epoque toute la legitimite de l'etat. Est-ce qu'ils pensaient pouvoir renverser l'armee et prendre le pouvoir par les armes??? maintenant c'est l'attitude de aoun que je deplore et celle de geagea que je loue.

    George Khoury

    10 h 11, le 03 février 2016

  • IL NE FALLAIT PAS LES ÉLIRE ALORS... SINON IL FAUT SE TAIRE... LA POLITIQUE MARCHE SUR DES CADAVRES UN JOUR... ELLE LEUR ALLUME DES CIERGES LE SECOND JOUR... ET LE TROISIÈME ELLE LES OUBLIE ET BIFURQUE DE CHEMIN SUIVANT L'ANALYSE DE LA DONNE OU DES DONNES... ET VOILÀ !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 02, le 03 février 2016

  • On ne compremps plus ce qui ce passe entre les freres et ce qu'ils veulent au juste...que Dieu ait pitie de notre cher LIBAN...

    Soeur Yvette

    09 h 52, le 03 février 2016

  • Tony a entièrement raison d'en vouloir au Général! Chaque Chrétien Libanais se doit d'en vouloir au Général car si le Liban est passé par 15 ans d'occupation et par après il subit toujours la mauvaise foi du Hezbollah et de ses alliés, c'est a cause de sa mauvaise gestion des affaires lors de son séjour a Baabda. Cependant, nous sommes justement Chrétien et il nous faut donc, de par notre foi, pardonner a ceux qui nous ont fait du mal pour pouvoir aller de l'avant. Cela ne veut pas dire oublier, loin de la, mais bien se rappeler et ne jamais récidiver. Quand au général a la retraite, il ferait mieux de revoir ses copies et l'histoire! Les jeunes des FL avaient une cause et cette cause est toujours vivante! Si ce n’était les FL, l’armée n'aurait jamais pu se relever de ces cendres. Qu'il se rappelle la bataille de Fayadiyé et les jeunes morts pour l'honneur de l’armée. Pour finir, il ne faut pas chercher a se donner bonne conscience en prétendant que l’armée ne voulait pas éliminer les FL. Meme si l’armée c’était l’état, a l’époque le pays était en danger et occupé. On ne tue pas ceux qui nous ont soutenu et défendu, mais on cherche a se débarrasser de ceux qui ont trahi et collaboré avec l'occupant. Dans la guerre contre les FL, c'est l’armée qui a trahi et personne d'autre! Malgré tout, il faut soutenir cet accord pour les Chrétiens d'abord, mais pour le Liban essentiellement et garder nos rancœurs pour soi. Dieu fera le reste...

    Pierre Hadjigeorgiou

    09 h 06, le 03 février 2016

  • Ce rapprochement maronito/maronite devenait incontournable ...tous les chrétiens sont terriblement mal traité dans le moyen orient proche ,pour se payer le luxe , d'être divisés au Liban , c'est une bonne prise en compte des nouvelles réalités géostratégiques, qui se profilent dans la région.. pour au final pouvoir faire face aux risques de demain....

    M.V.

    08 h 36, le 03 février 2016

  • Cher "Tony", S'il vous plaît, méditez les paroles de "Georges" sur la folie générale de 1990 qui a meurtri votre pays. Vous verrez qu'elles sont des paroles mûres et sages. Dieu a donné à l'homme la fabuleuse capacité de tirer l'amour du pardon au prochain et de la haine même. Soyez un exemple dans l'exercice de ce don de Dieu.

    Halim Abou Chacra

    07 h 09, le 03 février 2016

  • « Je ne peux pas croire que ce rapprochement puisse être dans l'intérêt des chrétiens. Michel Aoun a gâché notre avenir. Je ne lui pardonne pas. Je ne lui pardonnerai jamais. Ceux qui ont combattu avec nous et qui parviennent à lui pardonner sont probablement des saints. » DANS SA SOIF ILLIMITEE DE POUVOIR ET SA QUETE D’ARGENT QUI VA AVEC, LE « GENERAL ENVOYEE PAR LE CIEL « A , GRACE A SA GUERRE DE LIQUIDATION, DEMANTELEE LES FORCES LIBANAISES, COMME IL A SABORDEE LE PROJET DE LA FEDERALISATION DU LIBAN ULTIME PLANCHE DE SALUT DES CHRETIENS DU LIBAN. QUINZE ANNEES PLUS TARD, IL A TRAHI LA REVOLUTION DU CEDRE, EN S’ALLIANT AVEC LES RESIDUS DE L’OCCUPANT SYRIEN, CONTRIBUANT FORTEMENT A LA CONTRE REVOLUTION DU FUSIL SYRO/IRANIEN. PARDONNER A UN RECIDIVISTE,C’EST EVIDEMMENT L’ABSOUDRE OU LE BLANCHIR, MAIS C’EST SURTOUT LUI DONNER CARTE BLANCHE ET LE FEU VERT POUR RECOMMENCER/CONTINUER SA SALE BESOGNE DE DEMANTELEMENT DE CE QUI RESTE DES CHRETIENS DU LIBAN. EN SE « RECONCILIANT » AVEC LE GENERAL DES GUERRES RATEES ET DES COMPLOTS RECOMMENCEES , LE « SAINT » DOCTEUR DES FL A DEFINITIVEMENT SCELLEE SA DEFAITE. ET CE , EN CAPITULANT DEVANT LA MILICE D’OCCUPATION SYRO/IRANIENNE DU LIBAN ET DE SON LIEUTENANT « LIBERATEUR » DONT LA DEVISE NE PEUT ETRE QUE CELLE DE LOUIS 15 : APRES LUI, LE DELUGE QUI EMPORTERA LES CHRETIENS.

    Henrik Yowakim

    05 h 36, le 03 février 2016

  • je ne comprend pas l'OLJ .... il faut arreter cette propagande au service des personnes déstabilisateurs du pays ... l'un pardonne mais l'autre non C'EST TOUT SIMPLEMENT DU N'IMPORTE QUOI ... ON NE PEUT PAS RESTER DANS LE PASSER LE MONDE EVOLUE .. LE PLUS BEL EXEMPLE LES USA ET L'IRAN et il y en a plein d'autres ou l'issue n'a pas était une guerre de vainqueur ou vaincu ... ou de CAPITULATION ! ou bien non attendez on fera une autre guerre et cella sera bien plus destructrice que la precedente entre les 2 protagonistes et apres des 10aines de milliers de morts la on sera compter MAIS ENCORE IL N'Y AURA JAMAIS DE VAINQUEUR NI VAINCU ....AU CONTRAIRE CE SERA AVEC LA FORCE DES IDEES ET NON DES ARMES QU'UN PEUPLE PEUT S'EMANCIPER DE MANIERE DEFINITIF DE LEUR ETAT PRIMITIF libanais réfléchissez un peu plus svp !!

    Bery tus

    01 h 35, le 03 février 2016

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