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Liban - L’éclairage

Les leaders chrétiens pourront-ils proposer une alternative à l’initiative Hariri ?

C'est sans surprise que la Chambre a ajourné hier au 8 février prochain la date de sa nouvelle réunion qui sera consacrée à l'élection d'un président de la République. L'absence de consensus local autour de la solution de compromis proposée par le chef du courant du Futur, Saad Hariri, puis le conflit irano-saoudien né de l'exécution par Riyad d'un chef religieux chiite, Nimr Baqer el-Nimr, ont eu pour effet de geler la dynamique qui, pendant quelque temps, a laissé croire qu'un déblocage est possible, à travers l'élection du chef des Marada, Sleiman Frangié, à la tête de l'État, et le retour du leader du courant du Futur, Saad Hariri, à la tête du gouvernement.
Devant ses visiteurs, le président du Parlement, Nabih Berry, a annoncé que le dossier est de nouveau « dans le frigo ». Il n'est pas tout à fait enterré, mais il n'est plus de mise pour le moment, la priorité étant accordée, au niveau officiel, aux moyens d'éviter que le conflit entre Riyad et Téhéran ne se répercute sur la scène locale. « Notre ambition aujourd'hui se limite à maintenir la conférence nationale de dialogue et le dialogue bilatéral » entre le Hezbollah et le courant du Futur, a encore dit Nabih Berry.
Même si elle s'est pour le moment tassée, l'initiative Hariri aura eu pour effet de secouer les leaders chrétiens, qui avaient exprimé de fortes réserves à l'accession de M. Frangié à la magistrature suprême. La question reste de savoir si ces derniers seront en mesure de prendre le relais et de lancer à leur tour une initiative susceptible de mettre fin à une vacance présidentielle qui dure depuis bientôt deux ans. Dans ce contexte, on apprend que le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, serait attendu incessamment à Maarab, pour des concertations avec le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, au sujet de la présidentielle. Dans les milieux proches des deux dirigeants chrétiens, personne n'a voulu cependant donner davantage de précisions au sujet de cette rencontre placée dans le contexte du « rapprochement entre les deux partis ».
Les regards restent donc braqués sur Maarab, dans l'espoir d'une nouvelle dynamique qui pourra déboucher sur une entente autour d'un candidat chrétien « fort » à la tête de l'État. D'aucuns pensent que le chef des FL pourrait entériner la candidature du général Michel Aoun, à laquelle le Hezbollah reste également attaché, et se désolidariser ainsi du courant du Futur du moment que celui-ci l'avait lâché lorsqu'il avait tenté d'ouvrir la voie de Baabda devant M. Frangié.
À la base, le choix du chef des Marada aurait été proposé par la France et l'Iran, selon un diplomate arabe installé à Paris. Ce dernier rappelle les navettes effectuées pendant des mois par l'émissaire français, Jean-François Giroux, entre Téhéran et Paris, afin de convaincre les autorités iraniennes de faciliter l'élection d'un président au Liban. Les États-Unis avaient été mis au parfum et l'ancien ambassadeur américain, David Hale, aurait même, toujours selon le diplomate, contribué à la dynamique qui a débouché sur un consensus irano-occidental autour de la candidature de M. Frangié. La France aurait prié le chef du courant du Futur de convaincre à son tour l'Arabie saoudite et ses alliés au Liban de l'importance de cette initiative. C'est ce que Saad Hariri a fait, jusqu'à ce que l'Iran, voyant son influence régresser en Syrie, après l'entrée en jeu de la Russie, et craignant qu'un règlement de la crise dans ce pays ne réduise davantage son rôle dans la région, ne se rétracte, en essayant de se servir de la présidentielle libanaise, comme d'une carte à négocier dans le cadre des pourparlers qui doivent porter sur un règlement en Syrie.

C'est sans surprise que la Chambre a ajourné hier au 8 février prochain la date de sa nouvelle réunion qui sera consacrée à l'élection d'un président de la République. L'absence de consensus local autour de la solution de compromis proposée par le chef du courant du Futur, Saad Hariri, puis le conflit irano-saoudien né de l'exécution par Riyad d'un chef religieux chiite, Nimr Baqer...

commentaires (4)

Certains pensent que le chef des FL pourrait entériner la candidature du général Michel Aoun, à laquelle le Hezbollah reste également attaché, et se désolidariser ainsi du courant du Futur du moment que celuici l'avait lâché lorsqu'il avait tenté d'ouvrir la voie de Baabda devant M. Frangié. LE LIBAN EST UNE DEMOCRATIE QUI SE VEUT CONSENSUELLE BASSE SUR LA SEPARATION ETLE PARTAGE DES POUVOIRS LES FORCES DU 8 MARS CONTROLENT TOTALEMENT LE POUVOIR LEGISLATIF A TRAVERS LA PRESIDENCE ABSOLUE DE LEUR REPRESENTANT LE MONARQUE NABIH BERRY LA PRESDIENCE RELATIVE DU CONSEIL NE PEUT ETRE COMPAREE A CELLE DU PARLEMENET,CAR ELLE PARTAGEE/BLOQUEE PAR LE POUVOIR DES MINISTRES . LE CHEF DU GOUVERNEMENET N’EN EST PAS LE MAITRE :IL EST SIMPLEMENET LE COORFINATEUR DES DIFFERENTS MINSTERES,CHAUE MINISTRE ETANT MAITRE ,PROPRIETAIRE ET SEIGNEUR DE SON MINISTERE. POUR RETABLIR L’EQUILIBRE ENTRE LE 8 MARS QUI CONTROLE LE PARLEMENET, ET LE 14 MARS DONT LA PRESIDENCE DU GOUVERNEMENET EST CONTROLEE PAR LES FORCES DU 8 MARS A TRAVERS LEUR TIERS DE BLOCAGE,

Henrik Yowakim

20 h 03, le 08 janvier 2016

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Commentaires (4)

  • Certains pensent que le chef des FL pourrait entériner la candidature du général Michel Aoun, à laquelle le Hezbollah reste également attaché, et se désolidariser ainsi du courant du Futur du moment que celuici l'avait lâché lorsqu'il avait tenté d'ouvrir la voie de Baabda devant M. Frangié. LE LIBAN EST UNE DEMOCRATIE QUI SE VEUT CONSENSUELLE BASSE SUR LA SEPARATION ETLE PARTAGE DES POUVOIRS LES FORCES DU 8 MARS CONTROLENT TOTALEMENT LE POUVOIR LEGISLATIF A TRAVERS LA PRESIDENCE ABSOLUE DE LEUR REPRESENTANT LE MONARQUE NABIH BERRY LA PRESDIENCE RELATIVE DU CONSEIL NE PEUT ETRE COMPAREE A CELLE DU PARLEMENET,CAR ELLE PARTAGEE/BLOQUEE PAR LE POUVOIR DES MINISTRES . LE CHEF DU GOUVERNEMENET N’EN EST PAS LE MAITRE :IL EST SIMPLEMENET LE COORFINATEUR DES DIFFERENTS MINSTERES,CHAUE MINISTRE ETANT MAITRE ,PROPRIETAIRE ET SEIGNEUR DE SON MINISTERE. POUR RETABLIR L’EQUILIBRE ENTRE LE 8 MARS QUI CONTROLE LE PARLEMENET, ET LE 14 MARS DONT LA PRESIDENCE DU GOUVERNEMENET EST CONTROLEE PAR LES FORCES DU 8 MARS A TRAVERS LEUR TIERS DE BLOCAGE,

    Henrik Yowakim

    20 h 03, le 08 janvier 2016

  • POUR RETABLIR L’EQUILIBRE DU POUVOIR ENTRE LES FORCES DU 8 ET CELLE DU 14 MARS,IL DEVIENT DONC IMPERATIF DE DONNER LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE A UN REPRESENTANT DES FORCES DU 14 MARS. TOUT CANDIDAT DE « COMPROMIS » AUTRE QUE 14 MARS SIGNIFIE PRATIQUEMENET QUE LES FORCES DU 8 MARS QUI CONTROLENT LE PARLEMENT ET DECIDENT ROYALEMENT DU SORT DU CHEF DU GOUVERNEMENT PAR LEUR TIERS DE BLOCAGE, SERONT PRATIQUEMENT CAPABLES DE CONTROLER TOUS LES POUVOIRS AU LIBAN. CONSEQUEMMENT SEULE L’ELECTION D’UN REPRESENTANT DES FORCES DU 14 MARS A LA PRESDIEDNCE DE LA REPUBLIQUE PEUT RETABLIR L’EQUILIBRE ET LE CONSENSUS DES POUVOIRS DE LA REPUBLIQUE AU LIBAN. DANS CE CADRE L’ELECTION DU « GENERAL DESERTEUR » A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE MEME AVEC L’AVAL DU DOCTE GEAGEA SIGNFIERA SIMPLEMENET LA REEDITION DE LA SINISTRE PRESIDENCE D’UN AUTERE « GENERAL » LE BOUFFON BRONZEE DES SYRIENS LAHOUD AVEC TOUS LES ASSASSINATS EN SERIE ET LA TENTATIVE DE GENOCIDE DES FORCES DU 14 QUI ONT CARACTERISE SON REGNE BEGAYANT ET SON REGIME SANGLANT . ET DIRE QU’IL COURT ET CAUSE TOUJOURS.

    Henrik Yowakim

    19 h 59, le 08 janvier 2016

  • ET C,EST LA LE NOEUD GORDIEN ! QUI SERA L,ALEXANDRE QUI LE TRANCHERA D,UN COUP... TRES CHER PATRIARCHE RAI ? MAIS... MEME SI LES CHRETIENS SE METTENT D,ACCORD... IL Y AURA TOUJOURS DES BOYCOTTEURS QUI DIRONT NON...

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 46, le 08 janvier 2016

  • Certains pensent que le chef des FL pourrait entériner la candidature du général Michel Aoun, à laquelle le Hezbollah reste également attaché, et se désolidariser ainsi du courant du Futur du moment que celuici l'avait lâché lorsqu'il avait tenté d'ouvrir la voie de Baabda devant M. Frangié. LE LIBAN EST UNE DEMOCRATIE QUI SE VEUT CONSENSUELLE BASSE SUR LA SEPARATION ETLE PARTAGE DES POUVOIRS LES FORCES DU 8 MARS CONTROLENT TOTALEMENT LE POUVOIR LEGISLATIF A TRAVERS LA PRESIDENCE ABSOLUE DE LEUR REPRESENTANT LE MONARQUE NABIH BERRY LA PRESDIENCE RELATIVE DU CONSEIL NE PEUT ETRE COMPAREE A CELLE DU PARLEMENET,CAR ELLE PARTAGEE/BLOQUEE PAR LE POUVOIR DES MINISTRES . LE CHEF DU GOUVERNEMENET N’EN EST PAS LE MAITRE :IL EST SIMPLEMENET LE COORFINATEUR DES DIFFERENTS MINSTERES,CHAUE MINISTRE ETANT MAITRE ,PROPRIETAIRE ET SEIGNEUR DE SON MINISTERE. POUR RETABLIR L’EQUILIBRE ENTRE LE 8 MARS QUI CONTROLE LE PARLEMENET, ET LE 14 MARS DONT LA PRESIDENCE DU GOUVERNEMENET EST CONTROLEE PAR LES FORCES DU 8 MARS A TRAVERS LEUR TIERS DE BLOCAGE,

    Henrik Yowakim

    19 h 15, le 08 janvier 2016

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