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Liban - Présidentielle

Les Kataëb ouverts à toutes les propositions, affirme Amine Gemayel

Amine Gemayel lors de sa visite hier à Mgr Raï. Photo Ani

L'ancien chef des Kataëb, Amine Gemayel, a indiqué hier que son parti était ouvert « à toutes les solutions et initiatives, à condition qu'elles mènent à l'élection d'un président de la République ». Ces propos intervenaient lors d'une visite chez le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, à l'issue de la messe du Nouvel An à laquelle M. Gemayel avait assisté.
« Nous espérons que la nouvelle année permettra de résoudre au plus vite les problèmes que le Liban paie cher, suite à la paralysie de nos institutions et des tensions dans les pays voisins », a-t-il dit. « Devant cette situation, nous avons le choix entre laisser faire le sort et abandonner le Liban dans ce marécage, ou œuvrer dans l'intérêt du pays et des citoyens », a indiqué M. Gemayel. « Le Liban ne doit pas payer le prix de ces problèmes. Pour cela, nous demandons à toutes les parties de prendre conscience de la dangerosité de la situation. Nous devons être soudés afin d'élire un président le plus vite possible », a-t-il souligné.
L'ancien chef de l'État s'est également adressé aux leaders maronites, les invitant à « travailler pour une entente à l'interne afin de faciliter l'élection présidentielle ». « Toutes les institutions sont paralysées et ce n'est pas normal, il s'agit là d'un suicide général », a-t-il dénoncé.
« Devons-nous attendre que la situation au Liban devienne comme celle des pays voisins afin de régler nos problèmes internes ? Si nous ne ravivons pas nos institutions, la loi de la jungle va nous entraîner vers les mêmes problèmes dont souffre la région », a-t-il mis en garde.

L'ancien chef des Kataëb, Amine Gemayel, a indiqué hier que son parti était ouvert « à toutes les solutions et initiatives, à condition qu'elles mènent à l'élection d'un président de la République ». Ces propos intervenaient lors d'une visite chez le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, à l'issue de la messe du Nouvel An à laquelle M. Gemayel avait assisté.« Nous espérons...

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