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Culture - Interview express

Nadine Khouri : John Parish est un vrai gentleman, avec une ouïe fantastique

Après son EP en 2010, la musicienne libano-britannique vient de terminer l'enregistrement de son premier album à Bristol avec le producteur de PJ Harvey et de Tracy Chapman. Son premier single, « You Got a Fire », est sorti le mois dernier, sans que l'album n'ait de date confirmée jusqu'ici.

Nadine Khouri : « “You Got a Fire” est la première chanson et la première mélodie que j’aie inventée avec l’aide d’un ukulélé, et c’était étonnamment facile. » Photo George Zouein

Comment avez-vous rencontré le producteur John Parish et de quelle manière avez-vous collaboré ?
C'était lors d'un de ses concerts à Londres en 2010 ou 2011. Nous nous sommes croisés au stand de merchandising après sa prestation, nous avons discuté simplement, puis je lui ai fait écouter ma musique. Il m'a demandé par la suite de chanter sur le morceau Baby's Coming, qui était sur la version vinyle de l'album Screenplay en 2013. Nous sommes restés en contact et il m'a proposé de venir enregistrer mon album à Bristol. Il vit et travaille dans cette ville depuis des années. John est un vrai gentleman qui possède une ouïe fantastique, il sait immédiatement quelle est la bonne prise. J'étais un peu intimidée au début car il a toujours été un musicien qui comptait énormément pour moi. Mais il a été bienveillant et accueillant, j'ai vite été rassurée.

 

«You Got a Fire» est un morceau mélancolique, envoûtant, mais aussi très épuré. Qu'est-ce qui vous a inspirée pour écrire ce premier single ?
J'étais plongée dans la discographie du groupe Low, j'adore ce groupe, et j'ai eu envie d'écrire une chanson d'amour à quelqu'un d'imaginaire. C'est la première chanson et la première mélodie que j'aie inventée avec l'aide d'un ukulélé, et c'était étonnamment facile. J'ai écrit pendant des années avec une guitare, je me suis vraiment sentie libre sur ce nouvel instrument.

 

Comment s'est déroulé l'enregistrement de l'album ?
J'avais juste quelques démos, il n'y avait rien de préproduit ou d'électronique, donc cela a été très instinctif. John Parish aime bien capturer l'essence de ce qu'il se passe. Avec mes musiciens, nous avons improvisé Shake it Like a Shaman tous ensemble dans le studio, c'était magique. Aussi, le batteur français Jean-Marc Butty a aussi beaucoup contribué à la beauté de cette session d'enregistrement. Nous souhaitions incorporer des bruits d'ambiance, il a trouvé des briques sur le bord d'une route et même un tuyau de chauffage. Ces moments spontanés de l'enregistrement me marquent vraiment car Jean-Marc et John ont été à l'écoute afin de savoir ce que je voulais faire passer à travers ma musique.

 

Pourtant, même si l'album est enregistré et produit par un musicien international et respecté, il est difficile de conclure sa commercialisation avec un label.
Les labels veulent peut-être avoir la garantie que des milliers de personnes vont acheter l'album avant même qu'il ne soit sorti. Étant donné que le travail est abouti, je veux le sortir le plus vite possible. Mais pendant que je me bats pour cela, je n'écris pas, donc c'est plutôt frustrant.

 

 

 

 

 

Comment avez-vous rencontré le producteur John Parish et de quelle manière avez-vous collaboré ?C'était lors d'un de ses concerts à Londres en 2010 ou 2011. Nous nous sommes croisés au stand de merchandising après sa prestation, nous avons discuté simplement, puis je lui ai fait écouter ma musique. Il m'a demandé par la suite de chanter sur le morceau Baby's Coming, qui était sur la...

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