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Moyen Orient et Monde - Primaire républicaine

Rubio et Cruz, novices en politique, experts en démagogie

Pleins feux sur deux candidats américano-cubains, présidentiables et alarmants, prêts à arracher le morceau à Donald Trump.

Marco Rubio et Ted Cruz, l’air toujours inspiré.

Au cas où Donald Trump continuerait à trébucher comme il vient de le faire, d'ici au 8 novembre 2016 (date de l'élection présidentielle aux États-Unis), l'establishment républicain, déjà embarrassé par les avancées de ce tycoon new-yorkais, va miser sur Marco Rubio (sénateur de la Floride), bien que ce dernier ne soit pas exempt de faux pas. Jeb Bush ayant disparu du paysage électoral, pointe encore Ted Cruz (sénateur du Texas), un autre candidat, souvent à côté de la plaque, et ayant plusieurs dénominateurs communs avec Marco Rubio, dont celui d'être tous deux originaires de Cuba.

Le profil de l'un et de l'autre est dressé par un analyste qui suit de près le parcours de ces deux candidats, issus de l'émigration hispanique, sujet brûlant aujourd'hui. Il décrit ainsi ce qu'il appelle une « scène typique » de Ted Cruz : « Il s'effondre sur ses genoux, faisant le signe de croix et priant à haute voix en public, pour que le président Obama arrête de persécuter les chrétiens »... C'était sa réponse à l'arrestation de l'employée d'une mairie de l'Amérique profonde qui avait refusé de procéder aux formalités de mariage d'un couple d'homosexuels, car c'était contraire à ses principes religieux.

Côté Marco Rubio, le tableau est le suivant : catholique de naissance, il s'était converti au mormonisme en 2008, dans l'espoir d'être choisi comme vice-président par le candidat républicain de l'époque Mitt Romney (grande figure de l'Église mormone), en compétition avec Barack Obama. Mais Romney avait opté pour un autre ticket avec Paul Ryan (aujourd'hui président de la Chambre des représentants). Marco Rubio fait alors demi-tour et revient à sa religion initiale.

 

(Lire aussi : Ces petits arrangements avec la vérité des candidats à la Maison-Blanche... )

 

L'horizon brouillé des républicains
Contrairement aux dires de ces deux sénateurs (qui se disent victimes du régime castriste), il s'est avéré que leurs parents respectifs avaient quitté Cuba bien avant l'avènement au pouvoir de Fidel Castro. De plus, Ted Cruz est né au Canada et, récemment, il a renoncé à sa nationalité canadienne pour se présenter à l'actuelle présidentielle US.

Tous deux, également novices au Sénat, en sont à leur premier mandat et, déjà, Rubio dit qu'il était « burn out » et qu'il ne va pas se représenter à ce poste. Et pourtant, il peaufine à souhait son image « dynamique » du plus jeune candidat de son parti à la première magistrature. Aujourd'hui, il a 44 ans. Ted Cruz a cinq mois de plus que lui. Viennent ensuite Jeb Bush (62 ans), Ben Carson (64 ans) et Donald Trump (69 ans). L'un ou l'autre devront affronter la probable candidate du Parti démocrate, Hillary Clinton (68 ans).

De plus, Rubio aspire à être le premier président américain d'origine hispanique et le troisième des plus jeunes chefs d'État du pays, après Theodore Roosevelt (42 ans) et John F. Kennedy (43 ans). Le président Barack Obama a été élu président à 47 ans.
Selon le New York Times, « l'histoire a montré qu'aux primaires, les électeurs républicains tendent à privilégier l'expérience sur la jeunesse, quelqu'un éprouvé par la lutte, plutôt que la fraîcheur et l'idéalisme ».

Même si la valeur n'attend pas le nombre des années, les deux quadragénaires, Rubio et Cruz, sont néanmoins annonceurs de signaux alarmants. Ils ont été capables de tirer leur parti vers le conservatisme le plus extrême, allant jusqu'au fanatisme religieux. Témoin, leurs récentes prises de position : quelques jours après le drame de San Bernardino, Ted Cruz n'a pas trouvé bon d'annuler une « célébration de la culture des armes à feu » qui avait, certes, été organisée bien auparavant. Marco Rubio, lui, s'en est pris au président Obama qui, selon lui, « a sauté sur l'occasion pour revenir sur le contrôle des armes à feu, au lieu de contrôler les terroristes ».

Comme on le sait, les républicains appuient à fond la National Rifle Association qui défend bec et ongles la légalité du port d'armes telle que garantie par le deuxième amendement de la Constitution américaine. Quant à la manière de combattre Daech (acronyme arabe de l'organisation État islamique), Ted Cruz propose de « bombarder l'Arabie saoudite et les pays du Golfe ». Et le deal avec l'Iran ? « On ne peut l'accepter, dit Marco Rubio, que si l'Iran reconnaît Israël. » Bien brouillé l'horizon du Parti républicain.

 

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Au cas où Donald Trump continuerait à trébucher comme il vient de le faire, d'ici au 8 novembre 2016 (date de l'élection présidentielle aux États-Unis), l'establishment républicain, déjà embarrassé par les avancées de ce tycoon new-yorkais, va miser sur Marco Rubio (sénateur de la Floride), bien que ce dernier ne soit pas exempt de faux pas. Jeb Bush ayant disparu du paysage...

commentaires (3)

mais il faut comprendre que le prochain president des USA sera une femme .. dont actes et bienvenue a HILLARY CLINTON !! comme je l'ai deja dit ici meme Trump amuse la galerie .. et jamais il ne verra la presidence .. quand aux autres degenerer .. ceux la ne sont meme pas pres ne serai ce que d'en rever !!

Bery tus

01 h 09, le 11 décembre 2015

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Commentaires (3)

  • mais il faut comprendre que le prochain president des USA sera une femme .. dont actes et bienvenue a HILLARY CLINTON !! comme je l'ai deja dit ici meme Trump amuse la galerie .. et jamais il ne verra la presidence .. quand aux autres degenerer .. ceux la ne sont meme pas pres ne serai ce que d'en rever !!

    Bery tus

    01 h 09, le 11 décembre 2015

  • DES POLICHINNELLES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    16 h 00, le 10 décembre 2015

  • Donald Trump, Marco Rubio, Ted Cruz. Le parti républicain présente les candidats les plus exravagants. Incroyable !

    Halim Abou Chacra

    04 h 47, le 10 décembre 2015

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