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Liban - Présidentielle

Raï presse les blocs parlementaires d’étudier « sérieusement » la proposition Hariri

Selon le chef de l'Église maronite, l'initiative lancée pour la présidentielle n'est pas l'œuvre d'un individu, mais vient de l'étranger.

Le patriarche Raï a célébré hier la messe à Bkerké. Photo Émile Eid

À deux reprises, au cours du week-end, le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a lancé un appel aux dirigeants libanais, les invitant à plancher sérieusement sur le compromis proposé par le chef du courant du Futur, Saad Hariri, pour débloquer le dossier de la présidentielle. « Nous réitérons notre appel à tous les blocs pour qu'ils se retrouvent afin d'étudier sérieusement l'initiative avancée et d'en discuter en toute responsabilité afin de parvenir à dégager une position nationale unifiée pour l'élection d'un président de la République », a-t-il dit dans l'homélie qu'il a prononcée hier durant la messe à Bkerké. « Il faut que tout le monde sache que le pays ne peut plus supporter davantage de blocage. L'État est menacé aux plans économique, monétaire, social et sécuritaire », a averti le patriarche, qui a déploré « l'incapacité des blocs politiques et parlementaires, un an et sept mois durant, à assumer leur devoir constitutionnel qui consiste à élire un président, sur base d'une décision prise au niveau local ».
« En l'absence d'une telle décision au cours des derniers mois, une initiative sérieuse nous a été proposée de l'étranger et non par un individu », a affirmé Mgr Raï, dans une allusion au compromis prévoyant principalement l'élection d'une figure du 8 Mars, en l'occurrence le député Sleiman Frangié, à la tête de l'État et la nomination d'une personnalité du 14 Mars, à savoir Saad Hariri, à la présidence du Conseil. Le chef de l'Église maronite a insisté sur la responsabilité que les hommes politiques doivent assumer à l'égard du Liban, « un modèle de dialogue entre les religions, les cultures et les civilisations qu'il faut préserver et développer, d'autant que ce dialogue est une garantie pour la paix dans le monde ».
Samedi, le patriarche avait pratiquement tenu le même discours au cours du dîner annuel de la Ligue maronite qui a été organisé à la salle des Ambassadeurs du Casino du Liban en présence d'un grand nombre de personnalités. Dans son discours, le patriarche s'était également adressé aux hommes politiques, les « encourageant à réagir favorablement à l'initiative lancée pour débloquer la présidentielle », avant d'insister sur le fait qu'un président « dont l'élection serait perçue comme un défi ne peut pas accéder à la tête de l'État ». « Le Liban, a-t-il ajouté, ne peut pas être gouverné par un président, aussi fort et capable soit-il, si ce dernier n'est pas soutenu par le peuple et par l'ensemble des forces politiques. »
Mgr Raï a ensuite mis l'accent sur la paralysie de l'ensemble des institutions, estimant que l'élection d'un président est de nature à « permettre à l'État d'assumer ses responsabilités vis-à-vis du peuple ».
Après avoir invité les blocs politiques à « dépasser leurs intérêts personnels et partisans », il a souligné que la solution de compromis avancée est « sérieuse ». « Elle n'est pas le fruit d'un hasard et ne nous a pas été parachutée du jour au lendemain. Elle est le fruit de préparatifs proches et lointains. Il est demandé aux Libanais de saisir cette occasion pour en débattre et parvenir à élire un chef de l'État », a martelé le chef de l'Église maronite qui a exprimé l'espoir de voir le pays doté d'un nouveau président avant la fin de l'année.

À deux reprises, au cours du week-end, le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a lancé un appel aux dirigeants libanais, les invitant à plancher sérieusement sur le compromis proposé par le chef du courant du Futur, Saad Hariri, pour débloquer le dossier de la présidentielle. « Nous réitérons notre appel à tous les blocs pour qu'ils se retrouvent afin d'étudier...

commentaires (2)

« un modèle de dialogue entre les religions, les cultures et les civilisations qu'il faut préserver et développer" C'ETAIT VRAI AVANT L'OCCUPATION SYRO.IRANIENNE QUI A IMPOSEE L'HEGEMONIE MILICIENNE CONFESSIONNELLE AU PAYS OR POUR DIALOGUER IL FAUT 2 ET LIBRES CE QUE LE CHANTAGE DU FUSIL DIVIN REND IMPOSSIBLE

Henrik Yowakim

06 h 23, le 07 décembre 2015

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Commentaires (2)

  • « un modèle de dialogue entre les religions, les cultures et les civilisations qu'il faut préserver et développer" C'ETAIT VRAI AVANT L'OCCUPATION SYRO.IRANIENNE QUI A IMPOSEE L'HEGEMONIE MILICIENNE CONFESSIONNELLE AU PAYS OR POUR DIALOGUER IL FAUT 2 ET LIBRES CE QUE LE CHANTAGE DU FUSIL DIVIN REND IMPOSSIBLE

    Henrik Yowakim

    06 h 23, le 07 décembre 2015

  • "Compromis prévoyant principalement l'élection d'une figure du 8 Mars, en l'occurrence le député Sleiman Frangié, à la tête de l'État et la nomination d'une personnalité du 14 Mars, à savoir Saad Hariri, à la présidence du Conseil" ET LA PRESIDENCE A VIE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE A QUI ? AU PLUS FAUCON DES FAUXCONS DU 8 MARS,LE DUC DE BERRY? AVEC 2 PRESIDENCES ABSOLUES POUR LE 8 MARS ET 1 PSEUDO PRESIDENCE PARTAGEE/MENACEE POUR LE 14 MARS L'EQUILIBRE DU CONSENSUS SEMBLE TOUT SAUF .....CONSENSUEL

    Henrik Yowakim

    06 h 14, le 07 décembre 2015

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