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Liban

S. Gemayel à Bkerké : Oui à Frangié s’il abandonne ses amitiés et change de discours

Le patriarche maronite, entouré hier de MM. Gebran Bassil et Samy Gemayel. Photo Ani

Le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel, a déclaré hier que si le leader du courant des Marada Sleiman Frangié ou tout autre candidat à la présidence souhaite le soutien de son parti pour son accession à la présidence, il devrait le rencontrer à « mi-chemin ».
« Notre position est claire. Si M. Frangié se rapproche des constantes nationales, des principes et des valeurs que notre parti défend, alors nous n'exercerons aucun droit de veto contre sa candidature. Ce n'est pas la personne de M. Frangié qui nous pose problème », a déclaré Samy Gemayel aux journalistes après une rencontre avec le patriarche maronite Béchara Raï à Bkerké.
M. Gemayel a révélé que son parti est en contact constant avec M. Frangié et s'est dit prêt à soutenir sa candidature à la présidence s'il abandonne ses positions politiques actuelles.
« Nous ne donnerons pas nos voix à un candidat dont le discours politique ne représente qu'une seule faction des Libanais et qui est en contradiction avec les principes que nous défendons... Le chef de l'État devrait représenter tous les Libanais, ce n'est ni un député ni un chef d'un parti politique. »
M. Gemayel a déclaré par ailleurs que le parti Kataëb a des convictions politiques qu'il n'est pas prêt à abandonner, mais qu'il soutiendra tout candidat à la présidence capable de le rejoindre à « mi-chemin ».
« Nous sommes prêts à ignorer le passé politique et les positions [de M. Frangié] mais il devrait en retour lâcher ses amitiés et changer de discours politique afin que nous puissions coopérer avec lui », a déclaré M. Gemayel en référence aux liens étroits qui unissent le leader des Marada au président syrien Bachar el-Assad.
« Nous voulons des garanties devant l'opinion publique que M. Frangié laissera de côté ses affinités et qu'il modifiera son discours afin de pouvoir passer à une autre étape, mais si nous sommes appelés à avancer d'un pas, il faut qu'il le fasse aussi. »
M. Frangié avait dit la veille qu'il ne comptait pas abandonner ses amis et alliés, à la suite d'une réunion avec le patriarche maronite à Bkerké.
M. Gemayel a souligné par ailleurs que M. Frangié devrait « comprendre les préoccupations des Libanais et les dissocier de la tourmente en Syrie, et c'est alors que nous ne serons pas un obstacle ». « Personne ne peut forcer le parti Kataëb ou le convaincre à voter contre ses principes et ses convictions qui se basent sur des constantes historiques », a-t-il dit.
Le chef des Kataëb a révélé par la suite que les discussions entre toutes les parties, en particulier chrétiennes, sont en cours pour entériner l'accord « positif » qui a récemment émergé.
« Nous voulons que la situation anormale qu'est la vacance présidentielle cesse, ce qui ne peut arriver que par la convocation d'une session parlementaire pour élire un nouveau chef de l'État, chaque bloc ayant alors le droit de voter pour ou contre avec l'obligation d'assurer le quorum afin que l'élection ait lieu », a repris M. Gemayel, accusant ses rivaux de vouloir maintenir le vide présidentiel.
Le chef des Kataëb et le patriarche maronite ont été rejoints plus tard par le ministre des Affaires étrangères (AE) et chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil.
Le ministre des AE a souligné vendredi à l'issue d'une réunion avec le patriarche maronite Béchara Raï « la nécessité de combler la vacance à la tête de l'État par un président qui représente les chrétiens et les Libanais ».
M. Bassil, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse après une rencontre séparée avec le patriarche maronite, a estimé que les chrétiens « cherchent à assurer la continuité des institutions et de combler cette vacance à la présidence sous le parrainage de Bkerké. » « Nous tenons à notre liberté de choisir le président et la loi électorale », a-t-il ajouté.
Plus tôt dans la journée, l'Assemblée des évêques maronites, réunie à Bkerké lors de sa session mensuelle, avait implicitement estimé que la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, à la magistrature suprême est « une opportunité » pour combler la vacance à la présidence qui dure depuis le 25 mai 2014 (voir par ailleurs).

Le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel, a déclaré hier que si le leader du courant des Marada Sleiman Frangié ou tout autre candidat à la présidence souhaite le soutien de son parti pour son accession à la présidence, il devrait le rencontrer à « mi-chemin ».« Notre position est claire. Si M. Frangié se rapproche des constantes nationales, des principes et des valeurs que notre...

commentaires (6)

Où peut-on être mieux qu'au sein de sa proche famille ? Le népotisme, dans son existence absolue en la personne de ces New zaïîms, a déclaré que le libanisme chréti(e)n qui n'est pas de sa propre famille était son contraire, son objet essentiel. Essentiel, parce que ce libanisme existe ad majorem gloriam Dei, pour la + grande gloire de "l'Esprit" népotiste ; objet, parce qu'il est la matière de "l'actus purus" népotiste qui, lui, a proclamé que son rapport avec "le peuple" chréti(e)n était le rapport historique de toute époque libaniste. Cependant, il ne suffit pas, pour créer 1 rapport historique, de se déclarer en contradiction avec le Peuple libanais. On peut se figurer être 1 objet de scandale global, parce que, par niaiserie maybe, on scandalise d’1 façon globale. Pour qu'il y ait rapport historique, il ne suffit pas que je déclare que le non-chréti(e)n est mon contraire; il faut encore que le simple chrétien déclare que je suis son contraire essentiel et me reconnaisse comme tel. Cette reconnaissance, le népotisme la tire de cette clique de New zaïîms qui a pour mission d'attester à la face de ce pays la fonction "rédemptrice" de ce népotisme, ainsi que l'irritation générale du monde éhhh libaniste en présence de ces "djeunes évangiles des familles". Le népotisme est son "propre" objet en tant que seul objet du bled. C'est sa clique de New zaïîms qui est chargé de le présenter comme tel, comme "intérêt" donc de ce bled lors de ses basses époques…. perpétuelles.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

18 h 09, le 05 décembre 2015

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Commentaires (6)

  • Où peut-on être mieux qu'au sein de sa proche famille ? Le népotisme, dans son existence absolue en la personne de ces New zaïîms, a déclaré que le libanisme chréti(e)n qui n'est pas de sa propre famille était son contraire, son objet essentiel. Essentiel, parce que ce libanisme existe ad majorem gloriam Dei, pour la + grande gloire de "l'Esprit" népotiste ; objet, parce qu'il est la matière de "l'actus purus" népotiste qui, lui, a proclamé que son rapport avec "le peuple" chréti(e)n était le rapport historique de toute époque libaniste. Cependant, il ne suffit pas, pour créer 1 rapport historique, de se déclarer en contradiction avec le Peuple libanais. On peut se figurer être 1 objet de scandale global, parce que, par niaiserie maybe, on scandalise d’1 façon globale. Pour qu'il y ait rapport historique, il ne suffit pas que je déclare que le non-chréti(e)n est mon contraire; il faut encore que le simple chrétien déclare que je suis son contraire essentiel et me reconnaisse comme tel. Cette reconnaissance, le népotisme la tire de cette clique de New zaïîms qui a pour mission d'attester à la face de ce pays la fonction "rédemptrice" de ce népotisme, ainsi que l'irritation générale du monde éhhh libaniste en présence de ces "djeunes évangiles des familles". Le népotisme est son "propre" objet en tant que seul objet du bled. C'est sa clique de New zaïîms qui est chargé de le présenter comme tel, comme "intérêt" donc de ce bled lors de ses basses époques…. perpétuelles.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    18 h 09, le 05 décembre 2015

  • Il peut bien faire part de ses conditions mais que pèse ce petit joueur parmi les grands ? ???

    FRIK-A-FRAK

    13 h 17, le 05 décembre 2015

  • IL DOIT CHANGER DE BOUSSOLE ET DE VOCABULAIRE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 09, le 05 décembre 2015

  • Sâmî : "Nous voulons des garanties devant l'opinion que le Frânegéh laissera de côté ses affinités et qu'il modifiera son discours." ! Mais, äâïynéééh, ce même Frânegéh dont vous parlez avait dit la veille qu'il ne comptait pas abandonner ses amis et alliés. Wâlâoû ! Plus clair que ça, tu meurs.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 23, le 05 décembre 2015

  • "Sâmî a déclaré que le parti Phalangiste! a des convictions politiques qu'il n'est pas prêt à abandonner, mais qu'il soutiendra tout candidat à la présidence capable de le rejoindre à (mi-chemin)." ! Mais, Shééékh, par le fait même qu'il ne vous rejoindrait qu'à (mi-chemin) et que vous l'acceptiez, cela voudra bien dire que vous (abandonnez, de fait, la moitié de vos convictions politiques) ! Wâlâoû, shaïkh, un simple petit calcul de Rien du tout....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 18, le 05 décembre 2015

  • "Si M. Frangié se rapproche des constantes nationales, des principes et des valeurs que notre parti défend, alors nous ne nous opposerons pas a sa candidature". GRAND SIRE FRANGIE RAPPROCHEZ VOUS LE TEMPS DE L'ELECTION PESTILENTIELLE DES "CONSTANTES" NATIONALES,AFFICHEZ HAUTEMENT DES "PRINCIPES" LANGAGIERS ET DECLAMEZ DES "VALEURS" PHRASEOLOGIQUES/STYLISTIQUES.ET COMME LE RENARD AVEC LE CORBEAU REVENEZ A VOS SYRIENNES CONVICTIONS UNE FOIS LE FROMAGE PRESIDENTIEL ENTRE VOS MAINS.ET IPSO FACTO AUX PIEDS DU 8 MARS. APRES TOUT SI PARIS VALAIT BIEN UNE MESSE,BAABDA VAUT MILLE DELARATIONS DE PRINCIPES,DECLAMATIONS DE CONSTANTES ET DE RECLAMATION DE VALEURS NATIONALES/SOUVERAINISTES CHERES AUX PHALANGIISTES.

    Henrik Yowakim

    07 h 26, le 05 décembre 2015

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