Dans un monde où la violence s'invite inlassablement, au quotidien, et sous des formes sournoises et diversifiées, le yoga, avec ou sans méditation transcendantale, est devenu un sport national, voire international. Une nécessité, une évidence. À chacun sa méthode, son gourou, son lieu, ses rituels. En plein air, en club, avec encens et silence garantis, l'assouplissement est autant physique que psychologique. Make yoga not war, l'invitation fait des émules depuis une quarantaine d'années.
Voilà que la méthode se met en mode hiver. Avis à tous les aficionados. Elle s'appelle : le snowga. Le principe est simple : il s'agit d'enchaîner les postures avec ou sans skis aux pieds, sur n'importe quel terrain – les pistes des stations, un jardin, le seuil d'un chalet – pourvu qu'il soit enneigé. En après-skis, en chaussettes, en tee-shirt ou gros pull. Les connaisseurs affirment même que le paysage immaculé augmente la « zénitude », aide à optimiser les enchaînements et leur bon alignement ; que le froid décuple les bienfaits de cette activité et que, selon eux, faire des exercices de respiration dans la neige permet d'évacuer encore plus de stress. À vérifier...
Le snowga a été lancé par une Américaine, Anne Anderson, en 2012, dans la station de ski Mohawk Mountain dans le Connecticut où elle était prof de ski et de yoga. Ses cours débutent en général tôt le matin, avec des exercices d'échauffement et d'étirement au bas des pistes, et se poursuivent au sommet de la montagne pour une meilleure respiration et une parfaite connexion avec dame nature.
Sous le hashtag#SNOWGA, elle partage sa passion en publiant des photos sur Instagram et Facebook. Parions que, cet hiver, le Liban s'y mettra à son tour !
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