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Lifestyle - les potins

Quelqu’un m’a dit...

DEVANT AFFICHE DE L’EXPO DS METRO NEW-YORK .

Mhaïdssé l'hollywoodienne

Sa toile sous le bras, Nada Akl (Nouché pour les intimes) a débarqué au Museum of the Moving Image de New York où, sur le thème « Walkers Hollywood Afterlives in Art and Artifact », une quarantaine d'artistes s'approprient, par le biais de la vidéo, de la photographie ou de la peinture, quelques-unes des productions les plus emblématiques du 7e art.
L'histoire a commencé au début de l'été quand Nicole Jelinak, l'assistante du grand marchand de l'art Larry Gagosian, appelle Nada Akl de New York pour lui emprunter deux de ses anciennes toiles réalisées sur le thème du cinéma. Mais celles-ci étaient vendues depuis longtemps, l'une au galeriste new-yorkais Edgar von Schlossberg (qui n'est autre que le cousin germain de l'époux de Caroline Kennedy), et l'autre au collectionneur Neal Dearling. Quelques jours plus tard, le directeur du Museum of the Moving Image de New York, Robert M. Rubin himself, et le commissaire de l'expo Karl Goodman la sollicitent expressément afin de créer une œuvre pour l'événement. « J'avais un trac monstrueux à l'idée d'exposer avec des pointures internationales du cinéma et de l'image, comme Jean-Luc Godard, Richard Prince, Jeff Desom ou encore Michel Gondry et Richard Avedon. » En même temps, le défi était stimulant. Curieuse de voir comment son travail d'un hyperréalisme magique allait cohabiter avec les œuvres des artistes conceptuels, elle se jette à l'eau. Dans sa toile qui « développe au maximum l'aura mystique et chavirante des réminiscences que j'ai de l'âge d'or hollywoodien, de ses icônes et de son architecture, j'ai intégré sans aucun complexe des décors de ma maison natale de Mhaïdssé. Pour qu'elle ait droit à la postérité ! ».
Résultat des courses : le nom de Nada Akl figure en tête des affiches de l'expo qui tapissent les murs de métro de New York. Ordre alphabétique oblige ! De plus, le célèbre chroniqueur new-yorkais, Walter Robinson, choisit la peinture de Nada comme emblème de son émission-show Gallery Beat. Notre peintre apparaît aussi sur le plateau de NY1 (New-York One), interviewée par Roger Clark. Le soir du vernissage, coup de cœur pour le compositeur-guitariste Gary Lucas (« Grace ») et, comble du chic, c'est Jeff Rosenheim, commissaire du département de la photo au Metropolitan Museum de New York, qui les shoote avec son appareil. Et pour terminer la soirée, une big party chez Richard Prince. L'exposition dure jusqu'au 10 avril.

 

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Des têtes bien faites

Son cri de désespoir, « nous sommes massacrés ; nos femmes sont violées et vendues comme esclaves ; notre religion est en train d'être rayée de la surface de la terre », avait fait le tour du monde. La députée irakienne yazidie, Vian Dakhil, femme la plus recherchée d'Irak pour avoir osé dénoncer les exactions commises contre sa communauté par l'EI, a été couronnée Femme de l'année sous les acclamations du public qui s'était levé pour une longue ovation. C'était au Music Hall de Dubaï où se déroulait la cérémonie de Takreem Awards, l'association fondée par Ricardo Karam pour rendre hommage aux hommes et femmes arabes qui se distinguent par leur talent, leur professionnalisme et leur audace.
Le président de l'AUB Dr Fadlo R. Khuri et Nabil Habayeb, à la tête de General Electric au M-O, Afrique et Turquie, ont reçu aussi leur lot d'applaudissements. Autre moment d'émotion lorsqu'à titre posthume, le prix « Lifetime Achievement » a été décerné à l'Américaine d'origine libanaise Mahmouda el-Sayed Bobst, décédée en septembre dernier à l'âge de 90 ans. Une femme extraordinaire qui, dans les années 50-60, a fait carrière à l'Onu et l'OMS et qui, par le biais de la fondation Elmer et Mahmouda Bobst, a créé le Centre d'imagerie médicale du sein à l'Hôpital américain de Beyrouth (AUBMC), permettant à des centaines de femmes dans le besoin de bénéficier d'un diagnostic rapide. Elle a soutenu également le même programme à Bourj el-Brajneh, fournissant un traitement complet pour les patients. À l'actif de sa fondation, le Centre de recherches pour la paix et la justice de l'Université de Princeton et la bibliothèque de New York University.
L'événement, auquel assistait le ministre émirati de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cheikh Nahyane ben Moubarak al-Nahyane, a été suivi d'un gala qui a réuni 900 invités au Music Hall parmi lesquels les success stories de Dubaï : Pierre et Maya Choueiri, Maroun et Tania Semaan, Fadi et Ismat Malas, Ali Assem Salam, Julien et Ghia Hawari, Ezzat et Hala Jallad, Tarek et Lina Damerji, Aziz et Nadine Koleilate, Élie Khouri... Présents également, cheikh Sultan et Amal al-Qassimi, le prince Mansour ben Nasser ben Abdul-Aziz, la princesse Bindary Bint Abdulrahmane al-Fayçal... La veille, Hassana et Riad Sadek (cofondateur d'al-Habtoor Engineering Entreprises) avaient donné un dîner dans les jardins de leur résidence à Emirat Hills, regroupant un grand nombre d'invités venus de Beyrouth pour les Takreem Awards, notamment Mona Pharaon, Jawad et Randa Boulos, Mounir et Roula Douaidy, Nicolas et Michèle Gharzouzi, Youssef Dib, Safwan et Randa Kuzbari, Rudy et Nayla Sayegh, Fadi et Frida Chammas, Charif et Rana Idriss, Hassan Jaroudi, Diala el-Fil, Ronald et Sabine Baz, Fadi et Nada Nader, Pascal Abchee, Amid Baroudi, Joanne Karkour, Hicham Ghandour... Présents aussi Ramzi et Nada Accari, Bassam et Lelita Diab, et Baria Alamuddine (la mère d'Amal Clooney). Tout ce beau monde s'est retrouvé également à la soirée de Joseph et Daad Ghossoub (ancien PDG de MENA Communication Group, dit le Godfather de la communication)...


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Dis, quand reviendras-tu ?

L'hommage rendu par la chanteuse tunisienne Dorsaf Hamdani à Barbara, la grande voix de la chanson française, et à une des plus célèbres chanteuses du monde arabe, Fayrouz, a fait vibrer les différentes générations du public. « On a la pêche en l'écoutant, déclare Corine à la fin du concert donné au Muisc Hall, au profit de l'association Skoun. J'ai redécouvert plein de chansons. » « Fantastique ! Elle nous a scotchés ! » En un mot comme en cent, la Tunisienne a conquis son auditoire. Sous le charme, Sarah Trad, Nadya Mikdashi, Dana el-Khazen, Ramzi Haddad, Nabil Chaya entonnaient Bint el-Chalabiya, Aatini al-Naya ou encore Göttingen et Gare de Lyon. Et quand, accompagnée de son orchestre et du célèbre compositeur et accordéoniste Daniel Mille, Dorsaf Hamdani réinterprète Le Soleil noir, c'est la salle entière qui bisse en applaudissant à tout rompre. Parmi les présents, Nayla Rizk, Tania Arab, Samir et Claude Abillama, Hoda et Arslane Sinno, Nayla de Freige, Asma Andraos, Reda et Nahla Soubra, Roland Tomb, Jacques et Siham Sehnaoui, Nagi Baz, Zeina Issa el-Khoury, Marielle Moawad, et tant d'autres. Sans oublier les deux membres du Board de Skoun, Najat Assi et Misou Kharrat, dont l'infatigable implication a permis le grand succès de la soirée.

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Pour les princesses, Élie, Georges et Zuhair

Samedi dernier, les jumelles Nathalie et Kareen Farès, les petites filles de l'ancien vice-Premier ministre libanais Issam Farès, faisaient partie des 23 jeunes femmes qui ont participé au sélect Bal des débutantes de Paris, au Palais de Chaillot. Les two sisters étaient ravissantes dans leurs robes Ralph & Russo. Sachant que ce sont nos couturiers libanais qui ont fait briller de mille feux la comtesse belge Gloria de Limburg Stirum (en Zuhair Murad), l'héritière des ducs portugais de Lafoes Inès de Braganca (en Élie Saab) et Klio, la fille du fondateur de l'Art conceptuel, Joseph Kosuth, en Georges Hobeika. Champagne !


ditavonbliss@hotmail.com

 

 

Mhaïdssé l'hollywoodienne
Sa toile sous le bras, Nada Akl (Nouché pour les intimes) a débarqué au Museum of the Moving Image de New York où, sur le thème « Walkers Hollywood Afterlives in Art and Artifact », une quarantaine d'artistes s'approprient, par le biais de la vidéo, de la photographie ou de la peinture, quelques-unes des productions les plus emblématiques du 7e...

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