Le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a assuré lundi avoir mis en œuvre toutes les modalités du compromis avec le Front al-Nosra, qui retient en otage seize militaires depuis août 2014, mettant en cause les exigences de l'organisation jihadiste.
"Les négociations ardues avec les ravisseurs ne sont pas sortis du cadre établi il y a près d'un an", a-t-il déclaré dans un entretien publié lundi dans le quotidien local al-Joumhouria. "Nous avons fait preuve de souplesse vis-à-vis des exigences" du Front al-Nosra "et nous avons mis en œuvre toutes les modalités du compromis, a-t-il assuré, précisant que "les ravisseurs ont formulé dans le dernier quart d'heure d'autres demandes auxquels il nous est impossible d'accéder". Nous continuerons à discuter "en dépit de la politique de chantage", a-t-il conclu.
Les informations sur une libération imminente des seize militaires ont abondé tout le week-end, mais des obstacles ont retardé l'opération d'échange entre les services libanais et le groupe islamiste. Une source digne de foi a ainsi indiqué à L'Orient-Le Jour que les négociations ont été gelées en raison du rejet par le Hezbollah de trois conditions posées par le Front al-Nosra : l'extradition d'Abou Takieh et le transfert des blessés de l'organisation vers la Turquie ; et l'acheminement de vivres vers le jurd de Ersal pendant l'hiver.
"Les négociations ardues avec les ravisseurs ne sont pas sortis du cadre établi il y a près d'un an",...
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