Quelques jours après l'annonce, non confirmée par les principaux intéressés, de la rencontre entre les deux hommes à Paris, un entretien téléphonique a eu lieu samedi soir entre le leader du Courant du Futur, Saad Hariri, et le chef des Marada, Sleiman Frangié, devenu le favori de la course à la présidence. Selon plusieurs titres de la presse locale, l'accession de M. Frangié à la présidence de la République s'inscrit cependant toujours en pointillés.
Dans l'attente des partis chrétiens
"Malgré les visites ces derniers jours de plusieurs ambassadeurs à la résidence de Sleimane Frangié, à Bnechaï, les positions défavorables à la candidature de ce dernier, exprimées par les principaux partis politiques, indiquent que son accession à la tête de l'Etat n'est toujours pas assurée", a indiqué dimanche le quotidien local An-Nahar, citant des sources proches de ce dossier qui précisent que "la position des partis chrétiens sera déterminante".
De son côté, le quotidien al-Moustaqbal, citant des sources anonymes proches du bloc parlementaire de la Rencontre démocratique, a indiqué que le chef du PSP, Walid Joumblatt, ne retirera pas la candidature du député Henri Helou, tout en préférant attendre que les positions des uns et des autres se précisent.
"Saad Hariri n'a pas officiellement déclaré son soutien à la candidature de Sleiman Frangié", a indiqué dimanche Bassem el-Chab, député du Futur, estimant que le dialogue avec M. Frangié, l'un des quatre leaders chrétiens du pays, ne devait pas poser de problème.
(Lire aussi : Une proposition qui sème la confusion...)
Passe d'armes Joumblatt-Geagea
La présidence est vacante depuis le 25 mai 2014, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. Le président de la Chambre Nabih Berry avait convoqué les députés à une première séance plénière le 23 avril 2014. Celle-ci n'avait pas débouché sur l'élection d'un nouveau chef de l'État, aucun des candidats n'ayant obtenu le nombre de voix nécessaires. Tous les tours suivants ont tourné court, faute de quorum.
La 31e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République libanaise n'a pu se tenir mercredi, le quorum des deux-tiers (86 députés sur 128) n'ayant pas été atteint. Une 32e séance a été fixée au 2 décembre.
Par ailleurs, le chef des Forces Libanaises, Samir Geagea, a indirectement répondu à M. Joumblatt qui s'interrogeait vendredi sur son compte Twitter sur la crise que traverse le Liban. "Pourquoi n'apprenons-nous pas les leçons du passé ?", s'était-il interrogé. "Certaines personnes se tournent beaucoup vers le passé mais semblent s’intéresser très peu au présent", a répondu M. Geagea sur son compte Twitter.
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commentaires (5)
tout le monde était criminels pendant la guerre et ce MEME LE HEZBOLLAH !! et on sait tous qui a tuer Rafic Hariri, faut pas se cacher derrière son doigt ... effectivement Nadim est fils de martyr, Michel est fils de martyr EST ON SAIT PAR QUI ILS SONT ETE ASSASSINEE AUSSI !!
Bery tus
18 h 59, le 29 novembre 2015