La présidentielle en bref...

Bou Faour à Bickfaya : La candidature de Frangié « en négociation »
Le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a souligné hier que la candidature du chef des Marada, Sleimane Frangié, à la présidence de la République était toujours au stade des pourparlers. « Le nom de Sleimane Frangié a été avancé, mais nous en sommes encore aux négociations », a déclaré M. Bou Faour à l'issue d'un entretien à Bickfaya avec le chef des Kataëb, Samy Gemayel, mettant l'accent sur la nécessité pour toutes les parties de parvenir à un compromis.
De son côté, Antoine Saad, député de la Békaa Ouest-Rachaya et membre du Bloc démocratique de Walid Joumblatt, a rappelé à l'agence al-Markaziya que c'est le chef du PSP qui est le premier à avoir suggéré la candidature de M. Frangié. « Cette proposition est en train d'être envisagée avec beaucoup de sérieux, car le pays ne supporte plus la vacance présidentielle », a-t-il dit.

Pour Arslan, une « rumeur médiatique »...
Talal Arslan, député de Aley, a estimé hier lors d'une conférence de presse que la candidature de Sleimane Frangié à la présidence de la République est encore, à ce stade, à l'état d'une « rumeur médiatique ». « Nous n'avons reçu aucune information officielle à ce sujet », a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Arslan a renouvelé son appui à une loi électorale sur base de la proportionnelle et la mise en place d'une circonscription électorale unique. « La proportionnelle est la seule option pour garantir une représentation juste pour le peuple », a-t-il affirmé.

De Freige : Le compromis en est encore à ses débuts
Le ministre d'État pour la Réforme administrative, Nabil de Freige, a appelé hier à la Voix du Liban 93,3 les parties politiques à poursuivre le dialogue en vue de se mettre d'accord sur un président de la République, tout en estimant que la voie vers un compromis politique « en est encore à ses débuts ».
M. de Freige a fait valoir, à ce propos, « la nécessité de stabiliser les institutions au Liban, dans le but d'éviter une implosion interne ». Concernant la crise des déchets, il a souhaité que ce dossier « ne soit pas inclus parmi les compromis en cours d'étude » et estimé qu'il était nécessaire de continuer à chercher « une solution adéquate et définitive » à ce problème.

« Aoun et Frangié candidats du 8 Mars », selon Moukheiber
Ghassan Moukheiber, député du Metn et membre du bloc du Changement et de la Réforme, a affirmé à la radio al-Fajr que le chef de ce bloc, le général Michel Aoun, et celui des Marada, Sleimane Frangié, « se sont entendus sur le fait qu'ils étaient tous deux candidats du 8 Mars à la présidentielle. Tout le monde attend l'officialisation de la candidature de M. Frangié », a-t-il ajouté.
« Nous retrouvons, chez les quatre candidats à la présidentielle (Michel Aoun, Sleimane Frangié, Samir Geagea et Amine Gemayel) les critères mis en place à Bkerké, mais à des degrés différents », a-t-il estimé. « Tout moyen pour renforcer le pouvoir est le bienvenu, qu'il s'agisse de la présidentielle ou de la loi électorale », a expliqué M. Moukheiber, ajoutant que « tout règlement de la crise nécessitera au final des compromis de la part de toutes les parties ».

Geagea reste le candidat du bloc du Futur « jusqu'ici »
Atef Majdalani, député de Beyrouth (bloc du Futur), a précisé hier à la Voix du Liban 100,5 que la candidature de Sleimane Frangié à la présidentielle n'a pas encore été évoquée au sein du bloc. Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, « est notre candidat jusqu'ici », a-t-il dit. « Il va sans dire que nous avons besoin de sortir de la vacance présidentielle qui dure depuis un an et demi. Pour ce faire, nous avons besoin d'un compromis national qui permettra au Liban de se relever aux niveaux politique, économique et social », a-t-il cependant ajouté.

Bahia Hariri : Saad Hariri travaille d'arrache-pied pour la présidentielle
Bahia Hariri, députée de Saïda (Futur), a affirmé hier que le chef du courant du Futur, Saad Hariri, « œuvre en permanence pour un rapprochement des points de vue qui mettrait fin à la vacance présidentielle ». « Tant que nous n'aurons pas de président de la République, il y aura une paralysie dans toutes les institutions étatiques. Nous espérons qu'un président sera bientôt élu », a-t-elle ajouté lors d'une réunion avec des partisans à Saïda.