Rechercher
Rechercher

Liban - Diaspora

La Fondation maronite dans le monde exhorte les émigrés à réclamer la nationalité libanaise

La Chambre des députés a voté, dans le cadre de la législation de nécessité, la loi du recouvrement de la nationalité pour les émigrés d'origine libanaise, comme le demandaient le Courant patriotique libre (CPL) et les Forces libanaises. Ces deux formations avaient conditionné leur participation à la séance législative par le fait que l'ordre du jour comprenne cette loi.
Dans ce cadre, des sources parlementaires indépendantes citées par l'agence al-Markaziya rappellent que « le parrain de cette loi est l'ancien ministre Michel Eddé ». Selon elles, « M. Eddé a fourni de grands efforts pour faire voter cette loi, connue également sous le nom de "loi Michel Eddé", surtout quand il occupait le poste de président de la Ligue maronite, avant que le député Neemetallah Abi Nasr, membre de la Ligue, ne présente la proposition de loi depuis 12 ans. Et c'est pour cette raison que la Fondation maronite dans le monde a participé aux réunions parlementaires visant à modifier la proposition avant de l'approuver ».
On ajoute de même source qu'« à la suite de l'adoption de la proposition, Samir Geagea et Michel Aoun, respectivement chefs des FL et du CPL, sont entrés en contact par téléphone avec M. Eddé pour le féliciter de cet accomplissement.
Dans le même contexte, les sources soulignent que « la Fondation maronite dans le monde s'est mobilisée pour inciter les Libanais émigrés à demander le recouvrement de leur nationalité et à enregistrer leurs enfants pour conserver leurs droits. C'est pour cette raison qu'une délégation de la fondation a accompagné le patriarche maronite Mgr Béchara Raï au Mexique ».
Notons enfin que, toujours selon al-Markaziya, les chiffres montrent que 25 % des émigrés sont non chrétiens, dont 80 % sont enregistrés. Quant aux chrétiens, ils forment les 75 % de la diaspora libanaise, dont seulement 20 % sont enregistrés. Les observateurs estiment que cette faible proportion pourrait s'expliquer par l'interdiction de la double nationalité dans les pays d'Amérique latine, où résident beaucoup de chrétiens émigrés, ce qui signifie qu'ils ne pourront pas bénéficier de la loi de recouvrement de la nationalité.

La Chambre des députés a voté, dans le cadre de la législation de nécessité, la loi du recouvrement de la nationalité pour les émigrés d'origine libanaise, comme le demandaient le Courant patriotique libre (CPL) et les Forces libanaises. Ces deux formations avaient conditionné leur participation à la séance législative par le fait que l'ordre du jour comprenne cette loi.Dans ce...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut