Juliana Awada, la nouvelle première dame d'Argentine, est d'origine libanaise

Avec l'élection dimanche du libéral Mauricio Macri à la tête de l'Argentine, à l'issue du deuxième tour de l'élection présidentielle, le pays s'est choisi une nouvelle première dame d'origine libanaise, en la personne de Juliana Awada, à laquelle le quotidien argentin Clarin consacre un long portrait intitulé "Éduquée pour sourire".

Fille d'Ibrahim Awada, un couturier et styliste argentin originaire de Baalbeck, dans la Békaa, enlevé en 2001 contre rançon à Buenos Aires, et d'Elsa Baker, elle-même fille d'immigrants syriens, Juliana Awada naît le 3 avril 1974 à Buenos Aires dans une famille composée d'artistes puisque ses quatre frères et sœurs deviendront plus tard styliste, plasticien ou acteur.

Juliana Awada vit une enfance et une adolescence "dans le satin d'une classe moyenne aisée, enveloppée de couleurs, de coupes, de tissus et de patrons", écrit Clarin. "Elle étudie dans une école anglaise, fait un peu de hockey, beaucoup de golf", poursuit le quotidien, notant "ses voyages à New York et à Paris, entre défilés de mode et galeries d'art".

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Après deux mariages avec un certain Gustavo Capello, à 23 ans, et un entrepreneur belge, le comte belge Laurent Barbier, Juliana Awada rencontre Mauricio Macri à l'Ocampo, une salle de fitness que tous deux fréquentent. Malgré ses bijoux, lunettes de soleil et sacs à main de marque, Juliana Awada était "élégante, sexy et beaucoup plus sobre que la plupart des clientes habituelles de la salle de sport", écrit Clarin.

Juliana et Mauricio fréquentent également les mêmes milieux, dont le club de golf de San Andrès, et les mêmes amis. Leur relation amicale devient amoureuse en 2009. Ils se marieront le 16 novembre 2010 et naîtra de cette union la petite Antonia en 2011.

Sur le plan politique, Clarin explique que "malgré son pouvoir de persuasion, Juliana ne semble pas attirée par une carrière politique". "Elle suit son mari dans les meetings mais la politique ne l’intéresse pas", poursuit le quotidien qui conclut son portrait sur cette déclaration de Juliana : "je suis une citoyenne comme une autre".

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