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À La Une - Attentats

La Grotte aux pigeons de Raouché illuminée aux couleurs des drapeaux libanais et français

Les supporters du détenu libanais en France, Georges Abdallah, manifestent leur indignation.

La grotte aux pigeons de Raouché, à Beyrouth, s'est illuminée mercredi soir aux couleurs des drapeaux libanais et français, en hommage aux victimes des attentats terroristes qui ont ensanglanté Bourj el-Brajneh jeudi dernier, et Paris le lendemain. Photo Anwar Amro. Photomontage Mohammad Yassine

La grotte aux pigeons de Raouché, à Beyrouth, s'est illuminée mercredi soir aux couleurs des drapeaux libanais et français, en hommage aux victimes des attentats terroristes qui ont ensanglanté Bourj el-Brajneh jeudi dernier, et Paris le lendemain.

Le Mohafez de Beyrouth, Ziad Chebib, l'ambassadeur de France au Liban Emmanuel Bonne, ainsi que plusieurs responsables libanais, étaient sur place.

Prenant la parole, M. Bonne s'est d'abord brièvement exprimé en arabe : "Tout le monde rejette le terrorisme (...)". Puis il a ajouté en français : "Je veux vous remercier du fond du cœur pour votre solidarité après les attentats de Paris. Il s'agit aussi de la solidarité des Français avec les Libanais qui souffrent tous les jours. Cette commémoration doit nous pousser à rester unis et solidaires. Merci de montrer ensemble aujourd'hui les couleurs du Liban et de la France".

 

(Lire aussi : Beyrouth-Paris : Quand les internautes libanais s'interrogent sur une solidarité à géométrie variable)

 

"Nous ne baisserons pas les bras face à la peur. Et nous devons nous en remettre à l'État de droit. C'est cet État qui sauvegarde les droits et les libertés des citoyens, en assurant l'équilibre et la sécurité", a de son côté souligné M. Chebib. "Tout récemment, nous avons été éprouvés par le terrorisme, et nous nous inclinons devant la mémoire des victimes innocentes, à Bourj el-Brajneh, à Paris et ailleurs", a-t-il ajouté en français.

Au même moment, plusieurs manifestants se sont rassemblés à proximité des responsables libanais et français, afin de contester l'événement et appeler à la libération de Georges Abdallah, condamné en 1987 pour complicité d'assassinat de deux diplomates et détenu en France depuis 1984.

"Nous ne sommes pas contre la solidarité avec les victimes françaises innocentes, mais nous protestons car nous avons enduré le mandat français, et nous endurons toujours". "Comment pouvez-vous vous solidariser avec la France, alors quelle détient toujours, et de manière injuste, Georges Abdallah", a demandé à M. Chebib, une porte-parole des manifestants.

 

Pour mémoire
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Le Mohafez de Beyrouth, Ziad Chebib, l'ambassadeur de France au Liban Emmanuel Bonne, ainsi que plusieurs responsables libanais, étaient sur...

commentaires (1)

Si emprisonner un assassin ou un comploteur est une manière injuste, dans quel cas serait-elle juste ?

Un Libanais

13 h 08, le 20 novembre 2015

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Commentaires (1)

  • Si emprisonner un assassin ou un comploteur est une manière injuste, dans quel cas serait-elle juste ?

    Un Libanais

    13 h 08, le 20 novembre 2015

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