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À La Une - Liban

Multiplication des appels à l'unité après le double attentat dans la banlieue-sud de Beyrouth

Une journée de deuil national décrétée vendredi.

Les responsables politiques libanais de tous les bords ont vivement condamné le double attentat suicide qui a secoué jeudi le quartier de Bourj el-Barajneh, dans la banlieue-sud de Beyrouth. REUTERS/Hasan Shaaban

Les responsables politiques libanais de tous les bords ont vivement condamné le double attentat suicide qui a secoué le quartier de Bourj el-Barajneh, dans la banlieue-sud de Beyrouth, jeudi soir, faisant plus d'une quarantaine de morts et près de deux centaines de blessés.

Des condamnations assorties d'appels à l'unité. Le Premier ministre Tammam Salam a appelé à "la vigilance et l'unité pour faire face à la discorde" et décrété vendredi jour de deuil national.

L'ancien président de la République, Michel Sleiman a, pour sa part, écrit sur sa page Twitter : "Le terrorisme a frappé, le sang des martyrs nous implore...+n'est-il pas temps de nous unir?".

Un message similaire a été lancé par l'ancien Premier ministre Nagib Mikati qui a appelé les Libanais " à davantage de vigilance et d'unité, en ces temps difficiles".

Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a lui aussi appelé à "surmonter les divisions et s'unir, en ces moments difficiles (...) afin d'immuniser la scène libanaise et empêcher les attaques terroristes d'avoir lieu à nouveau". Le leader druze a également appelé à "tirer les leçons de cette attaque afin de préserver la paix civile".

Dénonçant "le terrorisme noir", le mufti de la République, le cheikh Abdellatif Deriane, a appelé à le combattre par le biais de "l'union musulmane, dans le cadre de l'union nationale".

L'ancien Premier ministre Fouad Siniora et le ministre des Finances, Ali Hassan, Khalil, ont eux aussi appelé à un renforcement de l'unité nationale.

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a appelé les Libanais, au nom de sa formation, à "se rassembler, afin d'éviter les dangers qui guettent le pays.

"Un crime par excellence"
"Ils veulent paralyser le Liban, mais nous les en empêcherons", a assuré, de son côté, le président du Parlement, Nabih Berry, avant de lever la séance législative qui se tenait, place de l'Etoile. Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk a quant à lui assuré les criminels seront poursuivis "où qu'ils soient".

Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a estimé que les attaques relèvent d'un terrorisme mondial "qui se déplace d'une région à une autre, et qui véhicule une pensée unique et intolérante".

"Cibler des civils est un acte lâche et injustifié. Ceci est un crime par excellence. Mes sincères condoléances, ainsi que celles du Courant du Futur, aux familles des martyrs, et nos vœux de rétablissement aux blessés. Que dieu protège notre pays", a lancé, de son côté, l'ancien Premier ministre Saad Hariri. 

Le chef du bloc du changement et de la réforme, Michel Aoun, s'est pour sa part interrogé : "Combien d'explosions faudra-t-il encore, avant que tout le monde ne réalise qu'il faut extraire définitivement le terrorisme takfiri?".

Le secrétariat général du 14 Mars a estimé que "la stabilité ne repose pas seulement sur les capacités des forces de sécurité, mais également sur la capacité à bâtir l'Etat, et à se retirer du conflit syrien qui se répercute clairement sur les parties qui y sont impliquées".

Pour le chef des Marada, Sleimane Frangié, "les condamnations ne suffisent plus aujourd'hui, devant les martyrs innocents qui sont tombés aujourd’hui".

A l’étranger, le président français François Hollande a exprimé son "effroi" et son "indignation", dénonçant un "acte abject".

 

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