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Moyen Orient et Monde

Heurts à Calais : les autorités dénoncent la présence de militants « No Border » parmi les manifestants

Les autorités françaises ont dénoncé hier l'action de militants de l'association radicale No Border, qui, affirment-elles, « poussent les migrants à l'émeute », après des heurts à Calais avec les forces de l'ordre pour la troisième nuit consécutive. « Il y a des militants No Border, qui ont été identifiés (...), qui profitent du désarroi, de la détresse de ces migrants, qui instrumentalisent cette détresse et les poussent à faire n'importe quoi », a déclaré Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, sur la radio France Info. Pour M. Brandet, les militants de ce réseau « poussent les migrants à l'émeute, des violences envers les policiers, essayer coûte que coûte d'arrêter des camions sur la rocade pour pouvoir passer en Angleterre. Il y a derrière la détresse de ces migrants un certain nombre de personnes irresponsables qui instrumentalisent cette misère à d'autres fins qu'à des fins humanitaires », a-t-il ajouté.
Le réseau No Border réclame l'abolition des frontières et la libre circulation des personnes, et n'a jamais caché qu'il assurait une présence militante auprès des migrants de Calais, auxquels il apporte un soutien inconditionnel dans leur projet de rejoindre la Grande-Bretagne.
Après avoir atteint 6 000 personnes début octobre, le nombre des migrants regroupés dans la « Jungle » est retombé à quelque 4 500, selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur lundi. Sollicités par les pouvoirs publics et des associations, un millier d'entre eux ont accepté de s'éloigner de Calais, souvent de plusieurs centaines de kilomètres, pour être hébergés provisoirement dans des « camps de répit » offrant des installations en dur, au lieu de vivre sous des tentes dans le froid et l'humidité.

Les autorités françaises ont dénoncé hier l'action de militants de l'association radicale No Border, qui, affirment-elles, « poussent les migrants à l'émeute », après des heurts à Calais avec les forces de l'ordre pour la troisième nuit consécutive. « Il y a des militants No Border, qui ont été identifiés (...), qui profitent du désarroi, de la détresse de ces migrants, qui...

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