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L'accord nucléaire, une "ouverture" pour plus de diplomatie au Moyen-Orient

L'accord nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances est "une ouverture pour plus d'efforts diplomatiques" en vue de résoudre les conflits au Moyen-Orient, a déclaré samedi à Téhéran le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier.

Evoquant les conflits en Syrie, au Yémen et en Irak, M. Steinmeier a estimé que "la région a besoin de plus de diplomatie, pas moins". "Nous considérons l'accord (nucléaire) comme une ouverture pour plus d'efforts diplomatique", a-t-il ajouté dans un discours devant plusieurs responsables régionaux réunis à Téhéran en prélude à une conférence sur la sécurité prévue à Munich en février.
"Nous devons et nous sommes prêts à discuter de ces questions avec l'Iran" qui doit "jouer un rôle constructif au sein de la communauté internationale et à l'égard de ses voisins dans la région", a-t-il dit.

"Les solutions pacifiques ne dépendent pas d'un seul acteur et c'est pourquoi mon voyage ne s'arrête pas ici" à Téhéran, a aussi indiqué le ministre allemand des Affaires étrangères, qui doit se rendre dimanche en Arabie saoudite, grande rivale de l'Iran dans la région. Il a reconnu qu'il y avait "beaucoup d'interrogations concernant les intentions de l'Iran dans la région et plein de suspicion" et souhaité que Téhéran, même s'il les trouve "injustes et infondées', ne "les ignore pas et y réponde de manière constructive".

Un peu plus tôt lors d'une conférence de presse avec M. Steinmeier, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a affirmé que "l'Iran ne cherche pas éliminer l'Arabie Saoudite, mais ne permettra pas non plus que l'Arabie Saoudite élimine l'Iran de la région". "Les efforts de ce pays pour éliminer l'Iran ont provoqué des bains de sang et alimenté les affrontements dans la région et cela doit cesser", a-t-il ajouté.
Les conflits en cours au Yémen et en Syrie font partie des points de crispations entre Saoudiens et Iraniens, dont les relations se sont également tendues après la catastrophe du pèlerinage de La Mecque le mois dernier, dans laquelle plus de 450 Iraniens ont péri.

A propos de la Syrie, M. Zarif a estimé que "le réalisme s'est renforcé en Occident" et "il y a des solutions à propos desquelles nous pouvons tous tomber d'accord". Mais il a demandé que "les ingérences étrangères visent à régler la crise et non à imposer leurs propres points de vue au peuple syrien".
L'Iran soutient financièrement et militairement le président Bachar el-Assad et accuse les pays occidentaux, les monarchies arabes du Golfe et la Turquie d'aider les groupes rebelles armés en Syrie.

L'accord nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances est "une ouverture pour plus d'efforts diplomatiques" en vue de résoudre les conflits au Moyen-Orient, a déclaré samedi à Téhéran le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier.
Evoquant les conflits en Syrie, au Yémen et en Irak, M. Steinmeier a estimé que "la région a besoin de plus de diplomatie, pas moins"....