Un général est passé à la retraite, un leader est né. Pour sa première apparition « civile », redevenu simple citoyen après son passage à la retraite de l'armée, le général Chamel Roukoz a prononcé un discours rassembleur, face à une foule émue, venue à la place des Martyrs pour le remercier pour sa carrière sans faute au service de l'institution militaire et de la patrie. Il était d'ailleurs très attendu, ses nombreux partisans étant curieux de le voir sans l'uniforme. Et soudain, d'une voix claire et ferme, il a pris la parole, s'adressant à la fois aux 60 000 soldats de l'armée et à leurs familles pour rappeler que les hommes s'en vont mais les institutions demeurent. Avec une pensée pour les martyrs de l'armée, il a affirmé que cette institution continue de véhiculer les mêmes valeurs de sacrifice, de courage, de dignité et d'amour de la patrie. Il s'est aussi adressé à ses nombreux partisans pour leur promettre que même si sa carrière militaire est finie, il ne compte pas se retirer et au contraire, il continuera à défendre les mêmes valeurs et il restera celui qu'ils ont toujours connu, un homme de foi et d'action. « L'amour de la patrie ne s'arrête pas au port de l'uniforme, ou à une fonction, a-t-il dit. Et il y aura entre nous d'autres rencontres dans d'autres places, à l'échelle de la patrie. » Dans la foule, le fils du général François el-Hajj, sous les ordres duquel Roukoz avait servi à Nahr el-Bared, était très ému. Pour beaucoup de présents, ce soir-là, un nouvel espoir est né...
Liban
Chamel Roukoz : L’amour de la patrie ne s’arrête pas à un uniforme ou une fonction
OLJ / Par S.H., le 16 octobre 2015 à 00h00
commentaires (6)
Qu'on ait confiance ou non en lui, on n'en finira jamais avec lui à cause de son boSSfèèèr aigri ! Dans la querelle : est-ce chééémil qui a créé les Mghawîrs ou est-ce cette force d’élite qui a boosté ce moghwâr, on ne s'en sortira que par des pirouettes à la façon boSSfèèèr. L’une d’elles, admirative, estime que roûkoz est vraiment "fort, puisque pour s’affirmer il n'aurait même pas besoin d'exister." ! Une autre, + sévère : "Vaut mieux pour lui qu'on ne croit pas en lui, sans doute après qu’il ait jeté un regard autour de lui côté Râbïyéééh." ! Sans oublier celle de ceux qui connaissent bien chééémil puisqu'ils ont eu la chance de le voir, et qui n'hésitent pas à dire : "Ce n'est tout de même pas de notre faute si roûkoz existe." ! Soyons + ou moins aussi niais et disons ceci qui ne fâchera nobody : "Il baratine droit…. dans ses bottes avec des intonations courbes." ! C'est bien là sa new orange manière. Mais trêve de spéciosité car ses oranginés seront insupportés, eux qui estiment qu'on ne peut de tout rigoler, surtout avec n'importe qui : i.e. avec eux ! Ce phénomène mériterait, en ces temps d'anathèmes, 1 attentif intérêt. C'est peu dire que ces carabistouilles orangines ne sont pas, comme l'affirmerait Ätîschâh, de l’esbroufe, i.e. 1 sédatif, mais un stimulant pour le pire. Le paradoxe étant que Bon-Papa a réussi à embobiner certains chréti(e)ns entre eux pour, in fine, les inciter aux affrontements les plus haineux avec d’autres aussi embobinés et chréti(e)ns qu’eux !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
14 h 42, le 16 octobre 2015