L'un des avocats s'occupant du dossier des cinq activistes de la société civile encore détenus, arrêtés après les heurts jeudi dernier avec les forces de l'ordre dans le centre-ville de Beyrouth, a annoncé mardi que de nouvelles demandes de libération seront déposés jeudi.
"Le refus de libérer les activistes et le jugement de civils par le Tribunal militaire sont contraires à la loi", a souligné Wassef Haraké à l'Agence nationale d'infomation (Ani, officielle), ajoutant qu'il fallait "comprendre les proches des détenus qui bloquent les routes".
Plus tôt dans la journée, les familles des activistes incarcérés ont bloqué la route devant le siège du Tribunal militaire où elles s'étaient rassemblées. Cette action intervient après le rejet par le premier juge d'instruction militaire, Riad Abou Ghida, des demandes de libération déposées par les avocats des détenus Waref Sleiman, Fayez Yassine, Hussein Ibrahim, Pierre Hachache et Rami Mahfouz.
La veille, cinq activistes avaient été relâchés.
Samedi, le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, Sakr Sakr, avait engagé des poursuites contre 11 détenus et 19 fugitifs. Ces personnes sont accusées de vandalisme, de jets de pierres contre les forces de l'ordre, d'usage de la force contre elles, ainsi que de dégâts causés à des biens publics et privés.
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