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Liban

TerSarkissian à l’adresse du CPL : Certains ont oublié l’histoire...

Les députés Serge TerSarkissian et Sebouh Kalbakian ont été reçus hier, une heure durant, à Maarab, par le président des Forces libanaises, Samir Geagea.
« Je n'ai entendu aucun mot hier contre le régime syrien lors de la manifestation sur la route du palais de Baabda, quand bien même c'était lui qui était entré au palais présidentiel en 1990. Certains ont oublié l'histoire et ceux qui ont commis des atrocités. Comment alors pourrions-nous aboutir à des résultats avec eux », a déclaré Serge TerSarkissian à l'issue de la rencontre, en allusion au Courant patriotique libre.
L'entretien avec M. Geagea a porté notamment sur l'élection présidentielle, dans la mesure où « sans président de la République, toutes les institutions vont se disloquer comme c'est le cas actuellement », a-t-il indiqué, avant d'ajouter : « L'essentiel, c'est la présidence. »
Le député de Beyrouth a estimé que « le nouveau président devra bénéficier d'une représentativité populaire forte », critiquant les appels à élire le chef de l'État au suffrage universel direct. « Il y a un Parlement élu, dont la mission est d'élire un nouveau président de la République. Le Courant patriotique libre (CPL) était satisfait de cette Chambre, qu'il jugeait légale. Puis, brusquement, elle est devenue illégale (...) », a poursuivi M. TerSarkissian, appelant le CPL à déterminer sa position « pour que l'on puisse savoir quand la Chambre est légale et quand elle ne l'est pas ».
Serge TerSarkissian a par ailleurs fait assumer au gouvernement « la responsabilité essentielle dans le dossier des déchets, qui concerne tous les ministres, mêmes si certains fuient cette responsabilité et la rejettent sur certaines parties politiques, ce qui est une grosse erreur ». « La chute du cabinet conduira à la chute des courant politiques également. C'est pourquoi nous souhaitons que tous les ministres coordonnent sérieusement, loin du folklore électoral et politique, sur la question des déchets. Nous n'en pouvons plus », a-t-il indiqué.
Concernant la possibilité d'un nouveau Doha pour régler la crise libanaise, M. TerSarkissian a dit : « À Doha, il y avait des pays arabes présents partie prenante à l'accord, dont les frontières tenaient à l'époque, ce qui n'est plus le cas actuellement. De plus, la communauté internationale n'est plus intéressée par la situation libanaise. »

Les députés Serge TerSarkissian et Sebouh Kalbakian ont été reçus hier, une heure durant, à Maarab, par le président des Forces libanaises, Samir Geagea.« Je n'ai entendu aucun mot hier contre le régime syrien lors de la manifestation sur la route du palais de Baabda, quand bien même c'était lui qui était entré au palais présidentiel en 1990. Certains ont oublié l'histoire et ceux...

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