Des manifestants se sont regroupés samedi soir devant la maison du procureur général Samir Hammoud, dans le quartier de Wata al-Mousseitbeh, à Beyrouth, pour appeler à la libération d'activistes, arrêtés depuis trois jours. Deux heures après le début de la manifestation, lancée à l'appel de plusieurs groupes issus de la société civile, un accrochage a éclaté entre les protestataires, a affirmé l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). L'accrochage a commencé lorsqu'un groupe de manifestants à demandé à un autre groupe d'atténuer l'agressivité des slogans lancés.
Plus tôt dans la journée, le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, avait engagé des poursuites contre 11 détenus et 19 fugitifs, suites au émeutes de jeudi, place des Martyrs, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Ces personnes sont accusées de vandalisme, d'avoir lancé des pierres contre les forces de l'ordre, d'avoir eu recours à la force contre elles, et d'avoir endommagé des biens publics et privés. Elles ont été déférées devant le premier juge d'instruction du Tribunal militaire.
Les plus commentés
Derrière l’escalade du Hezbollah, un message à Israël : cette fois-ci, l’Iran ne sera pas seul
Six mois plus tard, le Hamas a-t-il réussi son pari ?
Le tandem Berry-Bassil, une machine de guerre qui fait les affaires de Nasrallah