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Dernières Infos - Liban

Militaires otages : le blocage vient des ravisseurs, assure Abbas Ibrahim

Le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a indiqué que "la responsabilité du blocage dans le dossier des militaires retenus en otage n'incombe pas à l’État libanais,  mais aux ravisseurs qui ne sont toujours pas disposés à régler cette question".

"L’État a accepté le principe de l'échange. N'épargnant aucun effort, il n'a jamais hésité à récupérer les militaires. Les pays, qui ont joué les médiateurs, continuent à agir pour clore ce dossier", explique-t-il dans un entretien accordé au quotidien koweïtien al-Raï, qui sera publié samedi.

"Ce sont les ravisseurs qui font obstacle. Nous avons proposé des solutions mais nous attendons toujours des réponses du Front al-Nosra et du Qatar", précise-t-il.

Les familles des militaires otages, craignant que le dossier de leurs proches ne soit renvoyé aux calendes grecques, ont organisé vendredi un sit-in devant le siège du ministère de l'Intérieur à Sanayeh puis se sont rassemblées devant la résidence du Premier ministre, Tammam Salam, à Mousseitbé. Mardi, les familles ont manifesté devant la résidence du président de la Chambre Nabih Berry, à Aïn el-Tiné.

Vingt-cinq soldats et policiers sont toujours aux mains des jihadistes de l'EI et du Front al-Nosra depuis les affrontements sanglants à Ersal, dans la Békaa, en août 2014. Quatre ont déjà été assassinés en captivité, et seuls quelques-uns ont été relâchés.

Le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a indiqué que "la responsabilité du blocage dans le dossier des militaires retenus en otage n'incombe pas à l’État libanais,  mais aux ravisseurs qui ne sont toujours pas disposés à régler cette question".
"L’État a accepté le principe de l'échange. N'épargnant aucun effort, il n'a jamais hésité à...