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Liban

Bonne : La France est pleinement engagée aux côtés du Liban et de son armée

Le ministre de la Défense, hier, en compagnie de l'ambassadeur de France (photo Ani).

L'ambassadeur de France au Liban, Emmanuel Bonne, a passé en revue hier avec le ministre de la Défense, Samir Mokbel, à son bureau du ministère, « l'état de la coopération entre les deux armées libanaise et française ». M. Bonne était accompagné de l'attaché militaire français.
Il a été question au cours de cette entrevue « des mesures que nous pouvons prendre ensemble pour appuyer l'armée qui constitue, aujourd'hui, une institution nécessaire, fondamentale et de la plus haute importance pour garantir la sécurité et la stabilité au Liban », a déclaré l'ambassadeur Bonne à l'issue de son entretien.
« Il est important, a ajouté le diplomate, que nous œuvrions ensemble et que nous fournissions un surcroît d'efforts, d'autant que le Liban affronte de grands défis, que ce soit au niveau de la lutte contre le terrorisme et de la défense du territoire libanais, que sur le plan de l'attention aux réfugiés syriens. Le Liban ne peut affronter ces défis tout seul, c'est pourquoi nous sommes pleinement engagés à l'aider à traiter de la situation des réfugiés, et nous avons établi un programme d'appui en ce sens ».
M. Bonne a rappelé à ce propos qu'un montant de 100 millions d'euros d'aide a été annoncé par le président Hollande, en signe d'appui supplémentaire au Liban, pour répondre aux besoins des réfugiés et des associations qui les accueillent.
L'ambassadeur a ajouté que la France, de son côté, a décidé d'accueillir des réfugiés syriens venus du Liban, en accord avec le Haut Commissariat de l'Onu pour les réfugiés.Auparavant dans la journée, l'ambassadeur de France avait rendu visite à l'ancien chef d'État, Michel Sleiman, et au ministre de la Culture, Rony Araiji.

Prochaine visite de Gérard Larcher
À l'issue de son entretien avec le président Sleiman, M. Bonne a annoncé que le président de l'Assemblée nationale française, Gérard Larcher, sera au Liban le 22 octobre, et il aura une série d'entretiens avec les responsables. « Cette visite sera importante, a déclaré l'ambassadeur, car elle permettra d'aborder avec les autorités libanaises de nombreux sujets politiques, économiques, culturels et militaires. » L'ancien chef d'État s'était également entretenu hier avec les ambassadeurs d'Allemagne et de Russie, mettant en garde contre la gravité des affrontements qui se produisent sur l'esplanade des Mosquées, à Jérusalem.
De son côté, le ministre de la Défense a rendu visite hier au commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, auprès duquel il s'est informé de la situation sur le terrain sur tous les fronts aussi bien aux frontières qu'à l'intérieur du territoire, et des équipements nécessaires pour maintenir la mobilisation de la troupe au niveau requis. M. Mokbel a également abordé avec son interlocuteur la question épineuse des nominations au sein du conseil de commandement de la troupe, à la lumière de la situation politique.

L'ambassadeur de France au Liban, Emmanuel Bonne, a passé en revue hier avec le ministre de la Défense, Samir Mokbel, à son bureau du ministère, « l'état de la coopération entre les deux armées libanaise et française ». M. Bonne était accompagné de l'attaché militaire français.Il a été question au cours de cette entrevue « des mesures que nous pouvons prendre ensemble pour...

commentaires (6)

hahaha !!! quelle ironie ....

FRIK-A-FRAK

12 h 39, le 08 octobre 2015

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Commentaires (6)

  • hahaha !!! quelle ironie ....

    FRIK-A-FRAK

    12 h 39, le 08 octobre 2015

  • Ouf ! Le "Grand-Liban" est sauvé....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    12 h 02, le 08 octobre 2015

  • On l’a entendu à la tribune onusienne, le représentant du « pays des lumières », hondouille, est plongé tout entier dans ses menées obscures et nourrit une obsession pathologique qui a nom Bachar, lequel doit être « neutralisé » et exclu de toute transition politique : « On ne peut faire travailler ensemble victimes et bourreau. Assad est à l’origine du problème : il ne peut pas faire partie de la solution ». Droit dans ses bottes tordues, le grand chef de guerre fait valoir qu’il n’est pas seul sur cette position intenable : « Barack Obama s'y refuse, d'autres dirigeants (on sait lesquels – NDLR) s’y refusent. Les Russes doivent en tirer les conséquences », conclut-il,impérial.Prend-on des gants avec le chef d’un « Etat-voyou » quand on est soi-même aussipopulaire ? Mou face aux problèmes de l’Hexagone,Handouile aura fait preuve d’un activisme forcené face à des affaires qui ne le regardent pas, le conflit de Syrie par exemple, où la France a déjà un bilan accablant : mauvaise évaluation de la solidité de l’Etat syrien, dela crédibilité de l’opposition off shore, appuiinacceptable à la rébellion armée débouchant sur lacouverture du terrorisme, obsession de « neutraliser » Bachar Al Assad, volonté manifeste de casser la Syrierebelle et acharnement dans la destruction de son identité.Qu’on le veuille ou non, la france est partie prenantedans l’entreprise criminelle et prédatrice de ses alliés atlantistes, de ses amis turcs, saoudiens et qataris .

    FRIK-A-FRAK

    11 h 47, le 08 octobre 2015

  • "Lorsque le monde devient trop étroit pour les Libanais, c'est vers la France qu'ils regardent." Déclaration du Cheikh Malek Chaar, mufti de Tripoli à Patrice Paoli, ambassadeur de France le 12/7/2012

    Un Libanais

    10 h 49, le 08 octobre 2015

  • QUE PEUT FAIRE LA FRANCE... QUAND L,ABRUTISSEMENT EST DESINTERESSE ET CONDUIT LE PAYS A SA PERTE ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 20, le 08 octobre 2015

  • "La France est pleinement engagée aux côtés du Liban et de son armée", dit l'ambassadeur français. Ce qui est nécessaire c'est que certains chefs politiques de ce pays aient le même engagement, et non celui aux côtés de leur nombril et de leurs intérêts personnels.

    Halim Abou Chacra

    04 h 37, le 08 octobre 2015

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