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Cinema- - Festival

Meryl, Cate, Carey, Geena, Maggie et les autres à Londres

« Les Sufragettes », combat de femmes.

Les femmes et leurs combats sont au cœur du Festival du Film de Londres, lequel réserve une place de choix au sexe « dit faible » et à ses combats, du droit de vote à celui de l'éducation des filles, dans sa 59e édition qui s'est ouverte hier et qui se déroule jusqu'au 18 octobre.
C'est le film Les Sufragettes qui fait l'ouverture de cette édition qualifiée d' « année des femmes fortes », a déclaré Clare Stewart, la présidente du LFF.
Les Sufragettes est une plongée dans le mouvement féministe qui a permis au début du XXe siècle au Royaume-Uni d'octroyer le droit de vote aux femmes. Le terme de « suffragette » apparaît en 1903 en Angleterre. La première à l'employer est Emmeline Pankhurst, à Manchester. Il désigne les féministes souhaitant une évolution dans l'égalité homme-femme. Ces femmes qui revendiquent des droits nouveaux s'inspirent des idées de la Révolution française, pour faire évoluer la condition, les droits et les pouvoirs des femmes.
Présenté en première européenne, ce drame historique retrace donc le combat de ces femmes à travers l'itinéraire de l'une d'entre elles, incarnée par Carey Mulligan (Gatsby le Magnifique), qui s'engage avec passion dans ce combat féministe, au risque d'y perdre son foyer, ses enfants ou même la vie. L'actrice américaine oscarisée Meryl Streep et Helen Bonham Carter seront à Londres pour défendre le film.
He Named Me Malala (Il m'appelle Malala), présenté actuellement dans le cadre du Festival international du film de Beyrouth, sera également au programme. Il retrace le parcours de Malala Yousafzai, la plus jeune lauréate du prix Nobel de la paix, de la vallée de Swat, où elle a été grièvement blessée par les talibans, à Birmingham où elle vit désormais.
Le film de l'Américain David Guggenheim mêle les images documentaires classiques montrant l'adolescente chez elle, à l'école ou en voyage dans des camps de réfugiés, à une représentation sous forme d'animation de sa vie pakistanaise, avant l'attaque des talibans.
Femmes encore à l'honneur avec l'actrice australienne oscarisée Cate Blanchett, qui recevra la plus haute distinction du British Film Institute (BFI) pour sa carrière.
Elle présentera également à Londres Carol de l'Américain Todd Haynes, plongée dans l'histoire d'amour entre deux femmes dans les années 50. Mais aussi Truth, un biopic qui s'inscrit dans la grande tradition des films de journalistes.
Inspiré des Mémoires de la journaliste Mary Mapes, il revient sur les révélations qu'elle a rendu publiques en 2004 avec Dan Rather (Robert Redford) dans l'émission d'investigation phare de CBS News, 60 Minutes, sur le président en exercice d'alors, George W. Bush, qui aurait bénéficié d'un traitement de faveur pour échapper à la conscription pendant la guerre du Vietnam. Le scandale qui en découla brisa leur carrière.
Enfin, l'actrice britannique Maggie Smith tient le premier rôle, à 80 ans, de The Lady in the Van, présenté en première européenne et inspiré d'une histoire vraie. Au cœur de ce drame, la relation étonnante entre une femme qui habite dans un minibus et l'homme qui accepte qu'elle se gare dans son allée, dans le Londres des années 60.
Le Festival du film de Londres comprend au total 238 films projetés en douze jours et reçoit notamment des figures du cinéma comme l'actrice américaine Geena Davies (Thelma et Louise) qui viendra parler de sa carrière et inaugurer un symposium sur la question du genre dans les médias et des discriminations.
Maureen COFFLARD (AFP)

Les femmes et leurs combats sont au cœur du Festival du Film de Londres, lequel réserve une place de choix au sexe « dit faible » et à ses combats, du droit de vote à celui de l'éducation des filles, dans sa 59e édition qui s'est ouverte hier et qui se déroule jusqu'au 18 octobre.C'est le film Les Sufragettes qui fait l'ouverture de cette édition qualifiée d' « année des femmes...

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