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Culture - Musique

Tigran Hamasyan fait jazzer les sharakans

Le pianiste Tigran Hamasyan – qui a déjà fait deux apparitions sur la scène beyrouthine du festival LibanJazz – consacre son dernier album aux chants liturgiques d'Arménie, un disque qui traverse les siècles et sur lequel il improvise et dialogue avec le Yerevan State Chamber Orchestra, l'un des chœurs arméniens les plus prestigieux.
Ils interpréteront en concert ces hymnes et ces sharakans (chants liturgiques), réarrangés pour voix et piano par Tigran Hamasyan, au cours d'une tournée qui débute aujourd'hui en France. À Lyon d'abord, puis des concerts auront lieu dans des lieux saints, la Cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille à Lille, l'abbaye Saint-Victor à Marseille, l'église Saint-Sulpice à Paris, la cathédrale de Belfort ou l'église de Bezouce près de Nîmes.
Dans Luis y Luso (« La lumière de la lumière »), la lumière brille de l'intérieur, dépouillée de tout oripeau.
Le voyage dans la musique liturgique de l'un des premiers pays chrétiens au monde commence au XIIe siècle, Tigran déroulant une guirlande de notes cristallines, improvisation d'après un chant composé par Grigor G. Pahlavuni.
Puis l'ensemble vocal entre en scène, sur une œuvre de Mesrop Mashtots, un moine et linguiste du Ve siècle.
La musique est très recueillie, parfois d'une austérité quasi monastique, mais aussi plus lyrique lorsqu'il s'agit d'œuvres de Komitas, compositeur qui a modernisé la musique arménienne au début du XXe siècle.
Sur des chants tantôt monodiques, tantôt polyphoniques, il improvise des mélodies qui naviguent entre classique contemporaine, musique improvisée, jazz modal, tout en laissant respirer le chœur.
Pianiste prodige, Tigran Hamasyan, apparu très tôt dans le paysage du jazz contemporain, s'est déjà imposé à 28 ans comme un pianiste important.
Parfois emporté par la fougue, il ne s'interdit rien, passant du free jazz à l'ethno jazz en passant par le métal.
La musique traditionnelle arménienne, sacrée ou païenne, exerce aussi une grande fascination sur lui. Elle était déjà au cœur de A Fable, son premier disque en piano solo publié en 2011, sur lequel Tigran en donnait une vision très poétique.

Le pianiste Tigran Hamasyan – qui a déjà fait deux apparitions sur la scène beyrouthine du festival LibanJazz – consacre son dernier album aux chants liturgiques d'Arménie, un disque qui traverse les siècles et sur lequel il improvise et dialogue avec le Yerevan State Chamber Orchestra, l'un des chœurs arméniens les plus prestigieux.Ils interpréteront en concert ces hymnes et ces...

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