Le Liban revient en force au Salon « Top Resa », pour rester sur les itinéraires touristiques mondiaux

Le rideau est tombé ce week-end sur le Salon international du tourisme de la porte de Versailles, où le Liban était représenté par un stand regroupant, par les soins de l'Office du tourisme du Liban à Paris et son directeur Serge Akl, des entreprises hôtelières et des agences de voyages opérant au Liban et à l'étranger.
Le thème de la participation libanaise à cette édition du « IFTM Top Resa » (sigle du Salon) était « Un tourisme rural et responsable ». Le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, n'a pas manqué d'insister sur ce thème lors de l'inauguration du stand libanais, la semaine dernière, ou dans les diverses déclarations qu'il a faites à la presse spécialisée, française et internationale.
En mettant l'accent sur ce thème, le Liban entend attirer l'attention à la fois sur ses atouts touristiques traditionnels (mer, montagne et sites archéologiques) et sur les attraits, et la diversité de ses campagnes et des populations accueillantes qui les peuplent.

Une promotion du tourisme rural a été initiée par M. Pharaon et a donné naissance à un « Comité national pour le développement et la mise en activité du tourisme rural au Liban ». But de ce nouvel organisme : sortir des sentiers battus... et faire découvrir les régions montagneuses de notre pays par des chemins balisés permettant d'admirer les lacs naturels, les villages pittoresques, les fermes et les sites historiques.
Le Liban compte à présent 20 maisons d'hôte, un nombre qui devrait passer à 2 000 dans les prochaines années. Ce programme vise également à mettre en valeur l'artisanat et la gastronomie du pays du Cèdre.
Pour en revenir au Salon de la porte de Versailles, il a connu un vif succès et a marqué un nombre record de visiteurs, particuliers et professionnels, venus faire connaissance avec les exposants présents, à savoir les agences KTS, Saad Tours et Concord, et la compagnie nationale MEA qui assure trois vols quotidiens Beyrouth-Paris grâce à une flotte de 19 Airbus A330 et A320. Au stand libanais également, des hôtels de grand standing (Le Commodore de Hamra et Le Royal de Dbayé).
Dans une interview accordée au IFTM Daily, journal officiel du Salon, le ministre Michel Pharaon a déclaré que son département œuvre actuellement à redynamiser des secteurs traditionnels (tourisme d'été, shopping, etc.) en même temps que des créneaux tels que le tourisme religieux et la mise en valeur de notre gastronomie, maintenant connue dans le monde entier.

Le ministre a évoqué par ailleurs deux alternatives qui font déjà parler d'elles, à savoir la « Route phénicienne » (opération lancée sous l'égide de l'OMT) et le tourisme durable. Prochainement, a encore dit le ministre, nous lancerons aussi le projet « La route de la soie » dont la réalisation et le développement prendront quelques années encore, avec par ailleurs un laps de temps pour l'instauration d'un véritable tourisme rural ayant comme atout un excellent rapport qualité/prix.
Pour ce qui est des destinations, le ministre Pharaon a cité celles qui s'imposent, c'est-à-dire Beyrouth, Baalbeck et Byblos – déclarée récemment capitale culturelle mondiale – ainsi que la « Vallée sainte » de Qadischa et les gîtes écologiques du Chouf.
Donc, un retour en force du Liban au Salon de Paris, une des expositions les plus visitées au monde. Le Liban cherche ainsi à rester, malgré sa crise et les conflits régionaux, sur les itinéraires professionnels, mais aussi dans les esprits comme un « must » pour qui veut réellement découvrir le monde.

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