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Liban - Commémoration

Le CPL manifeste dimanche pour « un président conforme à la volonté populaire »

Le Courant patriotique libre (CPL) organise dimanche une manifestation sur la route du palais présidentiel de Baabda à l'occasion de la 25e commémoration de la bataille du 13 octobre 1990, et à l'initiative de son nouveau chef, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil.
« Nous manifestons ce dimanche parce que nous commémorons le souvenir de nos martyrs et la chute du palais de Baabda, considéré comme étant le " palais du peuple " », a déclaré à L'Orient-Le Jour le député du bloc du Changement et de la Réforme, Hikmat Dib. « Nous voulons également transmettre un message bien précis : ce palais ne devrait pas être pris d'une façon hypocrite, c'est-à-dire, en élisant un " président fantoche " qui ne représenterait pas la volonté du peuple. Au contraire, le chef de l'État, qui est le symbole de la dignité du pays, devrait être élu conformément à la volonté populaire », a-t-il ajouté. M. Dib n'a pas manqué de rappeler que « le CPL continuera à faire valoir les droits des chrétiens et demander le partenariat, la parité et le respect du pacte », tout en signalant que « cela ne constitue aucunement une atteinte aux droits des autres ».

 

« Non à un nouveau 13-Octobre »
Dans le même contexte, un cadre du CPL a déclaré que « le parti organisera dimanche des rassemblements centraux dans les cazas en direction du palais présidentiel ». Il a indiqué, dans un entretien accordé à l'agence al-Markaziya, que « le CPL affirmera à travers la manifestation de dimanche qu'il ne permettra pas un nouveau 13-Octobre ». « Nous allons faire valoir, une fois de plus, le partenariat, la parité et le respect du pacte », a-t-il ajouté avant de révéler que sa formation participera à la séance de dialogue prévue aujourd'hui car « nous ne voulons ni n'acceptons son échec ».
La formation « manifestera dimanche à 11 heures pour commémorer le souvenir de nos martyrs, sans lesquels nous n'aurions pas pu arriver là où nous sommes aujourd'hui », a déclaré, de son côté, le président du département des jeunes du CPL, Antoun Souhaid. Dans un entretien accordé également à l'agence al-Markaziya, M. Souhaid a souligné que « nos détracteurs ont pensé que le 13-Octobre marquait notre fin, alors qu'il n'était autre que le jour de la naissance du CPL, qui a mené de longues batailles, dont celle qui a conduit au retrait des forces militaires syriennes en 2005 ». Selon le jeune cadre, « la solution réside dans des élections législatives donnant lieu à un Parlement qui exprime la volonté populaire ». « Nous voulons un président émanant du peuple, et non un chef de l'État qui obéit à l'étranger », a-t-il encore dit avant d'estimer que « tous les Libanais libres ont les mêmes revendications, ils sont donc tous invités à nous rejoindre dimanche ».
M. Souhaid a signalé que « le choix est tombé cette fois sur le palais présidentiel car c'est le lieu où s'est déroulée la bataille du 13-Octobre. La manifestation du 11 octobre 2015 s'inscrit dans la continuité de ce que nous avions commencé à la place des Martyrs ».

 

« Une manifestation inutile », estime Abou Jamra
De son côté, l'ancien vice-président du Conseil des ministres, Issam Abou Jamra, a jugé « inutile » la manifestation aouniste. Dans un entretien accordé à L'Orient-Le Jour, il a estimé que « cette nouvelle descente dans la rue n'aura aucun résultat car ses objectifs ne se réaliseront jamais, d'une part, et que les gens hésiteront à répondre aux appels du CPL à manifester, surtout après les altercations verbales qui ont eu lieu aujourd'hui (hier) au Parlement, d'autre part ». Selon lui, « le général Aoun devrait comprendre qu'il n'accédera jamais à la présidence de la République, car le chef de l'État ne peut faire partie de l'un des camps du 8 ou du 14 Mars ». « La solution réside dans l'élection d'un nouveau président pour épargner au pays des divisions dangereuses, et pour pouvoir réaliser des nominations sécuritaires (sous le contrôle d'un président en sa qualité de commandant supérieur des forces armées) en vue d'éviter la politisation de l'institution militaire », a-t-il conclu.

 

Pour mémoire

Les sunnites, Michel Aoun et les leçons du 13 octobre

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commentaires (6)

"La volonté du peuple" est d'élire un Président libre. Or le candidat non déclaré de ces guignols n'est pas libre puisqu'il est lié par une feuille de route avec le Hezbollah, milice du Wilayat el-Faqih iranien. C'est aussi simple que ça. Mais à qui je répète mes psaumes ? On ne peut pas faire boire un âne qui n'a pas soif.

Un Libanais

17 h 29, le 06 octobre 2015

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Commentaires (6)

  • "La volonté du peuple" est d'élire un Président libre. Or le candidat non déclaré de ces guignols n'est pas libre puisqu'il est lié par une feuille de route avec le Hezbollah, milice du Wilayat el-Faqih iranien. C'est aussi simple que ça. Mais à qui je répète mes psaumes ? On ne peut pas faire boire un âne qui n'a pas soif.

    Un Libanais

    17 h 29, le 06 octobre 2015

  • Michel Aoun le 13 octobre 1990 : "Ils peuvent m'éliminer, mais ils n'auront pas mon blanc-seing." Une autre version : "Ils peuvent m'éliminer mais ils ne peuvent pas m'empêcher de détaler comme un lapin vers l'Ambassade de France et de là vers la France puis de revenir au Liban pour signer un blanc-seing au Hezbollah à Mar-Mikhaël à Chiyah."

    Un Libanais

    13 h 46, le 06 octobre 2015

  • DES POLICHINNERIES... ON EN A MARRE !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 44, le 06 octobre 2015

  • "...Nous voulons un président émanant du peuple, et non un chef de l'État qui obéit à l'étranger..."" Et votre "Chef", que vous voulez absolument installer au Palais Présidentiel, lui n'obéit aveuglément ni au Hezbollah, ni ce dernier aux directives venant directement de Téheran !!! Expliquez-nous votre notion des mots "etranger" et aussi celui de "dignité"...? Irène Saïd

    Irene Said

    11 h 33, le 06 octobre 2015

  • La société à "Courant d’Air" orangé devait rester l'armée particulière de bric et de broc de boSSfééér, jusqu'à ce qu'il eût réussi à transformer l'armée régulière en une vaste société propre à lui. BoSSfééér fit plusieurs tentatives en ce sens peu de temps après son retour de sa fuite en exil, en utilisant à cet effet l'argent qu'il avait précisément arraché lors de son passage catastrophique à Bääbdâh-Palais. En tant que fataliste puîné, il était convaincu qu'il existe certaines puissances suprêmes auxquelles l'homme et surtout celui en uniforme ne peuvent résister. Parmi ces puissances, il comptait en première ligne les hâvanâhs, les tattléehs, les bâfrâhs et le champagne, la volaille à l’ail, les mäânïïs, le séjöö et le basstérmâh tous aussi à l'ail. C'est pourquoi il commença par traiter ces "guerriers" de bals costumés, dans les salons de très bon goût n’est-ce pas de la villa louée de Râbïyéééh, en leur offrant de cette volaille et de ces saucissons tous donc aïolisés. À plusieurs reprises, il renouvela cette basse manœuvre et la répéta, sur une + grande échelle encore, + tard. Bachîr se rappelait les campagnes du Grand Fakhrédîne en sœur-syrie, boSSfééér ; lui ; les bacchanales de Bacchus à Brâd ou sur Baradâh ! Bâchîr, il est vrai, n'était ; juste pour certains ; qu'un demi-dieu, tandis que Bacchus était un dieu et, qui plus est, le dieu tutélaire éthylique de la société à Courant d’Air d’oranges à fond pressées, rances, amères, aigries et finalement Per(s)cées.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 19, le 06 octobre 2015

  • Commémorer quoi après le revirement total qui a fait du gang Assad, bourreau du 13 octobre 1990, le grand ami et allié du général Aoun ?

    Halim Abou Chacra

    05 h 01, le 06 octobre 2015

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