Le président syrien Bachar el-Assad doit quitter le pouvoir sous peine d'en être chassé par la force "militaire", a mis en garde mardi à New York le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir.
S'exprimant devant la presse en marge de l'Assemblée générale de l'Onu, M. Jubeir a également rejeté les initiatives diplomatiques de la Russie, alliée de la Syrie, pour une coalition internationale de lutte contre le groupe État islamique (EI). "Il n'y a pas d'avenir pour Assad en Syrie", a martelé le ministre saoudien des Affaires étrangères, dont le pays est l'ennemi de Damas et qui fait au contraire partie de la coalition militaire pilotée depuis un an par les États-Unis.
(Repère : Quelles sont les forces en présence en Syrie)
"Il y a deux options pour un règlement en Syrie. Une option est un processus politique au cours duquel il y aurait un conseil de transition" du pouvoir, a expliqué M. Jubeir. "L'autre option est une option militaire qui se terminerait également par la destitution de Bachar el-Assad", a encore menacé le ministre saoudien. Il ne s'est pas attardé sur les détails de l'"option militaire" évoquée mais il a rappelé que Riyad appuyait déjà les forces de "rebelles modérés" syriens qui se battent contre l'armée de Damas et contre les jihadistes de l'EI.
L'Assemblée générale des Nations unies est monopolisée par la crise syrienne et a été le théâtre lundi d'une confrontation entre les présidents américain Barack Obama et russe Vladimir Poutine, notamment sur le sort du chef de l’État syrien.
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commentaires (7)
Dans tous les cas, il ne lui reste plus à l'aSSadique que Lattaquié, Tartous et Damas ! Tout le reste de la Syrie, äâïnéééh ; bâââh ; il lui file sous le nez !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
07 h 22, le 01 octobre 2015