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"Je suis toujours dans l'incertitude", assure le père du jihadiste français David Drugeon tué en Syrie

Le père du jihadiste français David Drugeon, qui serait mort en juillet dans une frappe de la coalition en Syrie, selon des informations venant à la fois des Etats-Unis et de la mouvance el-Qaëda, assure être "toujours dans l'incertitude" sur la mort de son fils, et attendre des preuves.
"Tant que je n'ai pas eu de photos, tant que je n'ai pas vu le corps, tant que je n'ai pas eu de l'ADN ou de prise de sang de David, j'ai du mal à croire. Dans le fond de moi-même, David pour moi n'est pas mort", a-t-il affirmé à un vidéaste de l'AFP. "C'est difficile à vivre", a expliqué le père, "C'est surtout le fait de ne pas savoir".


Le Français, réputé pour son savoir-faire en matière d'explosifs, avait déjà été donné pour mort en novembre 2014 par des sources américaines, avant que son décès ne soit mis en doute quelques semaines plus tard.
"Sa mort serait peut-être un soulagement pour lui. Il a dit qu'il aurait bien voulu partir en martyr. Mais moi aussi parfois j'aurais bien aimé que, pour être en paix avec moi-même et sa famille et tout ça, qu'il soit mort et que la boucle soit bouclé et puis qu'on en parle plus, parce que là c'est des rebondissements à tout va et tant que je n'ai rien du tout du gouvernement et des Américains, je suis toujours dans l'incertitude", a ajouté Patrice Drugeon.


Né en 1989, David Drugeon a quitté la France en 2010 pour rejoindre la voie du jihad, à destination des zones tribales pakistanaises, où il s'est formé au maniement des explosifs et à la fabrication de bombes.
Pour les renseignements américains, il est l'un des membres "clef" du groupe Khorasan, lié à el-Qaëda, régulièrement ciblé par des bombardements américains.

Le père du jihadiste français David Drugeon, qui serait mort en juillet dans une frappe de la coalition en Syrie, selon des informations venant à la fois des Etats-Unis et de la mouvance el-Qaëda, assure être "toujours dans l'incertitude" sur la mort de son fils, et attendre des preuves."Tant que je n'ai pas eu de photos, tant que je n'ai pas vu le corps, tant que je n'ai pas eu de l'ADN ou...