La vague de chaleur qui frappe le pays depuis lundi augmente considérablement les risques de sinistres.
La tempête de sable qui a frappé le pays cette semaine a considérablement augmenté la pollution atmosphérique à Beyrouth. Dans un communiqué, le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) a précisé que l'équipe conjointe de chercheurs, menée par Najat Saliba de l'Université américaine de Beyrouth, a mesuré le taux des particules microscopiques en suspension ou PM.
Il s'est avéré que le taux des PM10 est soixante fois supérieur à la normale : 3 000 microgrammes par mètre cube, alors que le taux admis pour les PM10 est de 50 µg/m3.
En ce qui concerne le taux des PM2,5, il est sept fois supérieur à la normale : 180 µg/m3, le taux admis étant de 25 µg/m3.
(Diaporama : Le Liban au cœur d'une tempête de sable historique)
Si la tempête de sable a commencé à se résorber, ses répercussions sont toujours ressenties. Selon les services météorologiques de l'aéroport Rafic Hariri, la masse d'air poussiéreux au niveau du littoral sera entièrement résorbée aujourd'hui. Toutefois, les températures resteront élevées, ainsi que le taux d'humidité.
De son côté, l'Institut libanais de recherche agricole (Lari) a précisé sur son site Web que la régression de la vague de chaleur commencera aujourd'hui et se poursuivra jusqu'à jeudi. Le Lari met en garde, par ailleurs, contre les risques d'incendies.
Pour mémoire
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Tempête de sable inédite au Liban : les précautions à prendre
commentaires (1)
Avec le Liban couvert d'ordures dans tous les sens, s'il pleut, ça va être une catastrophe historique. Pauvre pays !
Halim Abou Chacra
05 h 31, le 12 septembre 2015