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Sport - Euro 2016

Sous pression, Danny Blind prépare la révolution Oranje

Les Pays-Bas comptent sur leur nouveau sélectionneur pour relever la tête, après un départ manqué en qualifications.

Danny Blind, le nouveau sélectionneur des Oranje, n’a pas le temps de gamberger. Il prépare donc une révolution et va tenter « d’insuffler une nouvelle dynamique » au sein d’une équipe dont les cadres, trentenaires, montrent des signes de fatigue. Robin Van Lonkhuijsen/ANP/AFP

Les Pays-Bas, sous pression avant deux rencontres capitales sur la route devant mener à l'Euro 2016, aujourd'hui face à l'Islande et dimanche en Turquie, comptent sur leur nouveau sélectionneur Danny Blind pour relever la tête après un départ manqué en qualifications.
Les Oranje, troisièmes de la dernière Coupe du monde, sont en ballottage défavorable au sein d'un groupe A où ils accusent cinq points de retard sur l'Islande et trois sur la République tchèque, après six des dix rencontres qualificatives. Un bilan qui a coûté sa tête à Guus Hiddink à l'entrée de l'été et qui a poussé les dirigeants de la KNVB à introniser, un an plus tôt que prévu, son adjoint au poste de numéro un.
Blind, âgé de 54 ans, n'aura pas le temps de gamberger. Empocher six points sur six semble obligatoire si les Néerlandais veulent rejoindre la France en juin prochain. Le milieu de terrain Wesley Sneijder est « conscient qu'il faudra gagner au moins trois des quatre matches qu'il reste à disputer ». « Regarder l'Euro à la TV, c'est impensable », assène le joueur du club Galatasaray, en Turquie.
Danny Blind prépare donc une révolution et va tenter « d'insuffler une nouvelle dynamique » au sein d'une équipe dont les cadres, trentenaires, montrent des signes de fatigue depuis le retour du Mondial brésilien.

Robben capitaine,Van Basten adjoint
La première décision du nouvel entraîneur a été de confier le brassard de capitaine à Arjen Robben, au détriment de Robin Van Persie. « Ce n'est pas un choix que j'ai fait en fonction de leurs qualités footballistiques, mais bien en tenant compte de leur personnalité », a expliqué Blind assurant que « Van Persie a parfaitement accepté cette décision ». « Robin est un joueur qui a besoin de calme pour se concentrer sur son jeu tandis qu'Arjen est davantage expansif et enthousiaste. Ce sera à lui de booster ses équipiers », a ajouté le sélectionneur.
Une autre décision importante de Blind a été de convaincre Marco Van Basten de devenir son adjoint. Le triple Ballon d'or (1988, 1989, 1992), sélectionneur entre 2004 et 2008, retrouve un environnement qu'il connaît, mais sans la pression liée à la fonction de numéro un. « Marco va aider nos attaquants à retrouver une efficacité un peu perdue ces derniers temps », se réjouit Blind, qui est également assisté par un autre ancien buteur, Ruud Van Nistelrooy.
Ce trio de coaches a visiblement l'intention de bousculer un effectif vieillissant, en intégrant de nouveaux venus. La sélection des deux jeunes défenseurs de l'Ajax Amsterdam, Jairo Riedewald (18 ans) et Kenny Tete (19 ans), va dans ce sens. « Ce sont de jeunes joueurs certes. Mais mes défenseurs d'expérience ont commis pas mal d'erreurs lors des derniers matches. L'expérience n'est pas tout », justifie Blind, qui n'a pas dit si ces néophytes seraient titularisés aujourd'hui à Amsterdam. Une chose est sûre : Tete et Riedewald devront être résistants à la pression.
« Cette semaine sera celle de l'espoir ou de la catastrophe », résume Arjen Robben, qui redoute ouvertement une éventuelle déroute. « Pour les jeunes joueurs, comme pour les plus anciens, il y aura beaucoup de pression, note le joueur du club Bayern Munich, en Allemagne. Jamais depuis que je joue en équipe nationale, je n'ai été confronté à une situation aussi délicate. »
Benoît NOËL/AFP

Loew : L'Allemagne n'a toujours pas retrouvé son niveau du Mondial

Le sélectionneur Joachim Loew a admis, hier, que l'équipe d'Allemagne n'avait toujours pas retrouvé son niveau de celle sacrée championne du monde en 2014, à deux jours d'un match important contre la Pologne, qualificatif pour l'Euro 2016, demain à Francfort. « Après avoir été inférieurs depuis plus d'un an à notre niveau de champions du monde, nous sommes dans une situation difficile et ces deux matches (contre la Pologne puis l'Écosse) sont capitaux », a prévenu l'entraîneur. « Nous devons retrouver notre football, un football que nous n'avons pas vu depuis un moment », a pour sa part souligné l'attaquant Thomas Mueller. Les Allemands, deuxièmes du groupe D à un point de la Pologne, s'empareront de la première place en cas de victoire. Ils seront en outre animés d'un ardent désir de revanche contre des Polonais qui les avaient battus, pour la première fois de leur histoire, à Varsovie en octobre dernier (2-0).

Les Pays-Bas, sous pression avant deux rencontres capitales sur la route devant mener à l'Euro 2016, aujourd'hui face à l'Islande et dimanche en Turquie, comptent sur leur nouveau sélectionneur Danny Blind pour relever la tête après un départ manqué en qualifications.Les Oranje, troisièmes de la dernière Coupe du monde, sont en ballottage défavorable au sein d'un groupe A où ils...

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