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Cinema- - Entre parenthèses

Nous sommes tous devenus des Mad Max

À l'aune, apocalyptique, des derniers événements au Liban, et avec cette atmosphère fétide qui enveloppe Beyrouth et ses environs, il apparaît en toute évidence que les scénarios du quotidien sont de loin plus forts, plus inventifs, plus imaginatifs que n'importe quelle fiction. Il suffit de voir ceux qui entassent dans leurs voitures des sacs d'ordures et vont les jeter chez le voisin, des villages entiers qui se soulèvent et ferment leurs frontières pour que ces déchets ne s'entassent pas chez eux, l'agressivité et la haine qui se lisent dans les yeux de tous...
De tous ces plans devenus séquences, on retient une atmosphère de fin de monde, de Mad Max, de Postman ou encore de Waterworld qui s'installe. Si la ruée vers l'or avait déjà réussi à créer l'homme cupide, avide, celle vers l'or noir l'a rendu corrompu, sale, voire diabolique (There will be blood). Aujourd'hui, le besoin d'hygiène (besoin pour le moins rudimentaire mais généré par le monde moderne) rend l'être humain carnassier, vorace, vil, inhumain. Les civilisations anciennes étaient plus évoluées parce que plus proches de la nature. Elles, au moins, savaient prier pour que le ciel déverse la pluie sur leurs moissons et ravive leur terre. Aujourd'hui, on en vient à prier pour que cette pluie ne tombe pas. Un monde à l'envers.

À l'aune, apocalyptique, des derniers événements au Liban, et avec cette atmosphère fétide qui enveloppe Beyrouth et ses environs, il apparaît en toute évidence que les scénarios du quotidien sont de loin plus forts, plus inventifs, plus imaginatifs que n'importe quelle fiction. Il suffit de voir ceux qui entassent dans leurs voitures des sacs d'ordures et vont les jeter chez le voisin,...

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