En pleine escalade, avec l'occupation inédite d'un ministère par des activistes de la société civile, tout le monde a le droit de s'interroger : et après ? Jusqu'où peut donc aller le mouvement de protestation, qui a manifestement atteint hier l'une des limites de son action : le système politique en place. Oui, mais que proposent le gouvernement et les diverses forces politiques en échange ? L'ordre ? Et après ? Devant l'intolérable corruption et l'inqualifiable incurie qui continue de gangréner l'État, peut-on rester passif ? Tout le monde en convient : ça ne peut plus durer. Hélas, la sortie de crise ne semble pas encore à portée de main. À moins que la conférence de dialogue convoquée pour le 9 septembre n'apporte du nouveau...
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Et après ? La débandade !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
14 h 44, le 02 septembre 2015