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Moyen Orient et Monde - Nigeria

Pour les 200 « lycéennes de Chibok », 500 jours de captivité déjà

Marches et manifestations à Abuja pour réclamer la libération des jeunes filles.

Un mois après leur rapt, une vidéo montrait quelques jeunes lycéennes, vêtues de noir et récitant le Coran avec résignation. Photo archives / AFP

Le Nigeria a marqué hier le 500e jour de l'enlèvement des plus de 200 « lycéennes de Chibok » par Boko Haram dans le nord-est du Nigeria où, malgré des revers militaires, le groupe islamiste continue de faire régner la terreur. En dépit de l'énorme émotion internationale illustrée par le mouvement Bring Back Our Girls (Rendez-nous nos filles) et des efforts militaires des pays de la région, le monde reste sans nouvelles des jeunes filles.
Bring Back Our Girls a ainsi organisé hier diverses manifestations et une grande marche de soutien à Abuja, la capitale fédérale nigériane, pour marquer ce triste anniversaire. Pour eux, l'espoir subsiste : le nouveau président Muhammadu Buhari « a donné sa parole qu'il fera tout ce qu'il peut pour que nos filles soient secourues, rendues à leurs parents et qu'elles puissent retourner à l'école et continuer leurs vies », a rappelé Aisha Yesufu, porte-parole de Bring Back Our Girls. « Alors nous espérons que le nouveau gouvernement fera ce qu'il faut », a-t-elle ajouté.
Mais pour Fulan Nasrullah, analyste de sécurité respecté au Nigeria et connaisseur des arcanes de Boko Haram, « il n'y a plus d'espoir » de retrouver les filles de Chibok. « La plupart ont eu des enfants et sont mariées à leurs ravisseurs. Beaucoup ont été vendues sur le marché mondial du sexe et sont probablement prostituées au Soudan, à Dubaï ou au Caire, estime-t-il. D'autres ont sans doute été tuées en tentant de s'échapper ou dans des frappes aériennes contre les camps où elles étaient retenues. »
Les militaires nigérians assurent, eux, savoir où se trouvent les lycéennes, dans les environs de la forêt de Sambisa, dans l'État de Borno, mais expliquent qu'une opération militaire risquerait de mettre leur vie en danger. Les militants islamistes de Boko Haram avaient fait irruption le 14 avril 2014 au lycée de Chibok, dans l'État de Borno, et y ont enlevé 276 adolescentes. Cinquante-sept avaient réussi à s'échapper, mais le sort des 219 autres reste incertain.
(Source : AFP)

Le Nigeria a marqué hier le 500e jour de l'enlèvement des plus de 200 « lycéennes de Chibok » par Boko Haram dans le nord-est du Nigeria où, malgré des revers militaires, le groupe islamiste continue de faire régner la terreur. En dépit de l'énorme émotion internationale illustrée par le mouvement Bring Back Our Girls (Rendez-nous nos filles) et des efforts militaires des pays de la...

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