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Moyen Orient et Monde - Syrie

Après des tirs de roquettes sur le Golan, Israël menace Damas

Un jeune Syrien courant sous les bombardements aériens des forces du régime syrien à Douma, hier. Photo AFP/Sameer al-Doumy

L'armée israélienne a indiqué hier que quatre roquettes tirées du côté syrien du plateau du Golan sont tombées en Galilée, dans le nord d'Israël, et sur la partie du Golan occupée par Israël, sans faire de victime. Selon des sources sécuritaires, les projectiles ont provoqué deux débuts d'incendie. On ignore l'identité des auteurs et les raisons de ces tirs. La portée des quatre roquettes diminue la probabilité qu'il s'agisse de projectiles échangés dans le conflit syrien et passant par inadvertance côté israélien, comme cela arrive fréquemment.
Israël a prévenu hier que le pouvoir en Syrie « subira les conséquences » de ces tirs. Le communiqué de l'armée accuse le Jihad islamique, « une organisation qui agit sur ordre de l'Iran, et nous considérons que le gouvernement syrien est responsable de ces tirs ».
Sur un autre plan, l'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch, a appelé, dans un communiqué, l'Onu à imposer un embargo sur les armes au régime syrien après des raids ayant fait une centaine de morts le week-end dernier. Les raids menés dimanche sur Douma, fief rebelle dans la région de la Ghouta orientale près de Damas, illustrent « l'effroyable mépris pour les civils » de la part du gouvernement syrien, estime cette organisation basée à New York dans un communiqué publié hier. L'ONG a appelé à plusieurs reprises l'Onu à imposer un embargo sur les armes « au gouvernement syrien, ainsi qu'à tout groupe impliqué dans des violations systématiques ou à grande échelle des droits de l'homme ».

Le bilan s'alourdit
Selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, le bilan de ces raids s'élève désormais à 117 morts, dont 16 enfants et sept femmes. « Il s'agit de personnes qui ont succombé à leurs blessures », a expliqué hier à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'observatoire. Le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, a justifié l'attaque en affirmant qu'il était « naturel que l'État syrien utilise les instruments nécessaires pour vaincre le terrorisme », terme par lequel le pouvoir désigne la rébellion. « Beaucoup de terroristes prennent les civils comme boucliers humains, donc tout ce qui se dit à propos de massacres à Douma n'est que fausses informations », a-t-il ajouté dans une interview accordée à une télévision égyptienne et reprise hier par l'agence officielle Sana.

Urgence diplomatique
Dans ce contexte de violence accrue, une délégation du régime syrien et des membres de l'opposition tolérée par Damas se retrouveront à partir de dimanche pour une semaine à Moscou, a indiqué hier à l'AFP le ministère russe des Affaires étrangères. « Les contacts se poursuivent pour le règlement de la question syrienne. Une délégation syrienne sera à Moscou du 23 au 30 août », a déclaré à l'AFP Maria Zakharova, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. La délégation du régime syrien sera menée par le ministre de la Réconciliation, Ali Haïdar, a précisé le ministère sans indiquer quels seront les représentants de l'opposition.

(Source : AFP)

L'armée israélienne a indiqué hier que quatre roquettes tirées du côté syrien du plateau du Golan sont tombées en Galilée, dans le nord d'Israël, et sur la partie du Golan occupée par Israël, sans faire de victime. Selon des sources sécuritaires, les projectiles ont provoqué deux débuts d'incendie. On ignore l'identité des auteurs et les raisons de ces tirs. La portée des quatre...

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