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Moyen Orient et Monde - Disparus

MH370 : nouvelles recherches françaises au large de La Réunion

Le fragment d’aile du Boeing 777 du vol MH370 de la Malaysia Airlines, qui a disparu en vol le 8 mars 2014. Yannick Pitou/AFP

Les autorités françaises ont entamé hier de nouvelles recherches au large de l'île de La Réunion dans l'espoir de retrouver d'autres débris de l'avion du vol MH370, qui a mystérieusement disparu, il y a près d'un an et demi, avec 239 personnes à son bord.
Le dispositif, prévu pour une semaine, comprend un avion cargo Casa, un hélicoptère Panther de la marine, deux autres de la gendarmerie, trois vedettes ainsi que des effectifs terrestres de police et de gendarmerie pour ratisser la côte. Mais le mauvais temps a compliqué les recherches hier, et une vedette de la gendarmerie a dû retourner au port. Les responsables militaires ont donc finalement annoncé en fin de journée la suspension des opérations jusqu'à « dimanche, à partir de 8h00 ». Seuls les avions les reprendront alors.
Le Casa, avion cargo tactique militaire connu pour sa grande autonomie en vol, a patrouillé hier pour entamer des recherches sur une zone de 5 300 km2 à l'est de l'île. Pendant les recherches effectuées ces derniers jours sur les côtes, « des objets ont été trouvés, dont nous ne savons pas si ce sont des morceaux d'avion ou pas », a indiqué le préfet (le représentant de l'État français) à La Réunion, Dominique Sorain, évoquant notamment « des objets de la taille d'un doigt, placés sous scellés pour expertise ».
Non loin de là, les autorités de l'île Maurice ont de leur côté poursuivi les recherches qu'elles avaient commencées lundi à la demande de la Malaisie. Les recherches étaient parallèlement réalisées en mer au nord de l'île.

Immense périmètre
Le périmètre potentiel des recherches est immense. Si les premières analyses du flaperon retrouvé la semaine dernière à La Réunion ont permis aux enquêteurs français d'identifier avec quasi-certitude son appartenance au Boeing du vol MH370, sa provenance géographique reste incertaine. Les recherches françaises devraient notamment avoir lieu autour du Courant équatorial sud (SEC). Les nouvelles opérations doivent permettre, si possible, d'apporter de nouveaux éléments susceptibles d'éclairer les enquêteurs. Pour de nombreux experts en aéronautique, le flaperon a certes permis de confirmer que l'avion du vol MH370 s'était abîmé en mer, mais il est peu probable que les expertises toujours en cours sur cette seule pièce – ou sur les morceaux d'une valise découverts au même endroit – suffisent à expliquer les causes de l'accident. Il faut donc d'autres pièces et, dans l'idéal, les enregistreurs de vol, les fameuses boîtes noires.

Apaiser les familles
Ces recherches visent également à apaiser les familles qui ne cachent pas leur défiance vis-à-vis des autorités malaisiennes ou australiennes. « Ce n'est pas un débris, mais des centaines de débris qu'on doit retrouver. Un seul débris au bout de seize mois, c'est extrêmement louche », a jugé jeudi sur I-Télé Ghyslain Wattrelos, père et époux de trois des quatre victimes françaises. « L'Australie dit que cette découverte confirme la zone de crash, mais ça ne confirme rien du tout. Je ne crois pas, depuis le début, que l'avion est tombé là où on nous l'a dit », a-t-il martelé. Des proches des 153 disparus chinois ont quant eux demandé hier à la compagnie Malaysia Airlines de financer leur déplacement à La Réunion.

(Source : AFP)

Les autorités françaises ont entamé hier de nouvelles recherches au large de l'île de La Réunion dans l'espoir de retrouver d'autres débris de l'avion du vol MH370, qui a mystérieusement disparu, il y a près d'un an et demi, avec 239 personnes à son bord.Le dispositif, prévu pour une semaine, comprend un avion cargo Casa, un hélicoptère Panther de la marine, deux autres de la...

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