Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Le sculpteur iranien Tanavoli dédie une partie de ses œuvres au lion zimbabwéen Cecil

L'un des plus grands sculpteurs d'Iran, Parviz Tanavoli, a décidé de dédier une partie de ses dernières oeuvres au lion Cecil, tué en juillet par un chasseur américain près du parc de Hwange au Zimbabwe, provoquant un tollé à travers le monde, a-t-il annoncé à l'agence de presse Isna.

"La mort cruelle du lion zimbabwéen Cecil m'a brisé le coeur et je vais lui dédier mes derniers lions (qui font partie de ses sculptures, NDLR), pour que sa mémoire reste vivante et pour aider à mettre un terme à la cruauté envers les animaux", a affirmé Parviz Tanavoli.

En apprenant la mort de Cecil, une icône au Zimbabwe, il a dit se souvenir de la mort "il y a cinquante ans du dernier lion iranien dans l'isolement". "Avec sa mort, ce n'était pas seulement une des plus extraordinaires créatures qui a disparu de la terre, mais aussi la perte pour notre pays d'un symbole national tangible", a ajouté le célèbre sculpteur. Les sculptures - essentiellement en bronze - de Parviz Tanavoli, âgé de 78 ans, ont été exposées dans les plus grands musées du monde et ses oeuvres sont très cotées sur le marché international de l'art. Le sculpteur, installé pendant plusieurs années au Canada, vit désormais en Iran.

Le Zimbabwe a réclamé l'extradition de Walter Palmer, riche dentiste américain du Minnesota (nord des États-Unis) qui a tué début juillet le lion Cecil, spécimen protégé et attraction vedette du parc de Hwange (ouest), près des célèbres chutes Victoria. Mâle dominant du parc, Cecil, remarquable par sa crinière noire, était équipé d'un collier émetteur, dans le cadre de recherches universitaires sur la longévité des lions.
La mort du lion a suscité une virulente campagne visant personnellement le chasseur américain, mais aussi la chasse en général, et ses soutiens politiques.

L'un des plus grands sculpteurs d'Iran, Parviz Tanavoli, a décidé de dédier une partie de ses dernières oeuvres au lion Cecil, tué en juillet par un chasseur américain près du parc de Hwange au Zimbabwe, provoquant un tollé à travers le monde, a-t-il annoncé à l'agence de presse Isna.
"La mort cruelle du lion zimbabwéen Cecil m'a brisé le coeur et je vais lui dédier mes derniers...